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Joueur agressé en Ligue 2 : le supporter mis en cause sera jugé fin novembre en correctionnelle

Le suspect est interdit de stade jusqu’à la date de son procès. [Icon Sport]

Le match de Ligue 2 entre Bordeaux et Rodez avait été interrompu à la 22e minute vendredi après l’agression d’un joueur. L’agresseur présumé va être jugé en novembre 2023, au tribunal correctionnel, a-t-on appris ce dimanche.

Vendredi 2 juin, les clubs de Ligue 2, Bordeaux et Rodez, s’affrontaient dans un match à plusieurs enjeux. Mais l’affiche avait dû être arrêtée après qu’un supporter a agressé un joueur ruthénois. Il sera jugé en novembre.

Placé en garde à vue le lendemain du match, l’agresseur présumé a ensuite été déféré au palais de justice de Bordeaux, ce dimanche 4 juin. S’il est ressorti libre en fin de soirée, il a néanmoins été placé sous contrôle judiciaire avec une convocation devant le tribunal correctionnel délivrée par le procureur pour le 27 novembre prochain.

Il sera jugé pour «pénétration sur une aire de jeu d’une enceinte sportive ayant troublé la compétition» et «violences ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de 1 jour, aggravées par la préméditation».

Le suspect, un chef d’entreprise de 45 ans originaire d’Annecy et fervent supporter des Girondins, est également interdit de stade jusqu’à la date de son procès.

Il lui est donc interdit de fréquenter des stades, d’entrer en contact avec la victime et il a l’obligation de pointer au commissariat une fois par mois.

Le joueur et le président du club ont porté plainte

Le procureur adjoint de Bordeaux, Olivier Étienne, a affirmé que le joueur victime de l’agression Lucas Buades «a été entendu dans la matinée de dimanche, à Rodez, et a déposé plainte».

«Il a été vu par un médecin légiste qui n’a constaté aucune lésion mais a fixé une incapacité totale de travail d’un jour, au vu des doléances exprimées par la personne examinée» a-t-il ajouté.

Comme le joueur, le président du club de Rodez a également été entendu dans la journée de dimanche et a lui aussi décidé de porté plainte.

De son côté, le suspect «admet toujours avoir exercé une poussée, mais ses déclarations ont évolué vers un peu plus de flou dans ses souvenirs, au fil de ses auditions», a précisé le procureur de Bordeaux.

«Pour le parquet, il y a manifestement une intrusion illégitime sur une aire de compétition et des violences illégitimes de la part d’un spectateur. Ce qui est inacceptable. Le reste relève des instances du football» a-t-il conclu.

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