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«Un dirigeant de n’importe quel club ne peut pas subir ces menaces» : Pablo Longoria s'exprime sur la crise à l'OM

Le président de l’OM Pablo Longoria a affirmé qu’il n’a pas démissionné tout en jugeant que «les limites ont été dépassées». [SEBASTIEN BOZON / AFP]

En retrait de la présidence de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria a tenu à clarifier la situation et à se défendre auprès du journal La Provence estimant que «les limites ont été dépassées» lors d’une réunion tendue lundi dernier avec des représentants des groupes de supporters. «Un dirigeant de n’importe quel club ne peut pas subir ces menaces», a-t-il affirmé.

C’est dans une situation complexe que l’Olympique de Marseille (OM) doit aborder, ce jeudi 21 septembre au soir, son premier match en Ligue Europa pour la saison 2023/2024 face à l'Ajax Amsterdam. Pour cause, l’ambiance tendue entre les supporters et la direction du club phocéen forçant cette dernière à se mettre en retrait.

Si le club a officialisé le départ de son entraîneur Marcelino, arrivé au début de l’été, le président de l’OM Pablo Longoria a affirmé, dans un entretien accordé à La Provence, qu’il n’a pas démissionné tout en jugeant que «les limites ont été dépassées» lors d’une réunion très tendue lundi 18 septembre dernier avec des représentants des groupes de supporters.

«Les limites ont été dépassées»

«Ce qui est arrivé lundi est inadmissible. (...) Ce qui s’est produit est la conséquence de choses qui se passent depuis longtemps. Les limites ont été dépassées. En 2023, un dirigeant de n’importe quel club ne peut pas subir ces menaces. Je ne les accepte pas. Je n’ai pas eu peur, mais j’étais choqué, je considère que ce n’est pas normal», a-t-il dit ajoutant qu’il est «naturellement» toujours le président du club provençal.

Accusé de «copinage» et de malversations financières, l’Espagnol a tenu à clarifier les choses. «Pour me protéger, j’ai dû demander au groupe McCourt (propriétaire du club, ndlr) d’auditer toutes nos opérations par un cabinet indépendant, pour démontrer qu’on était transparent. J’ai donné tous mes comptes bancaires, mes téléphones, mes e-mails, tout... Il en est sorti qu’on était clean!», a-t-il expliqué.

«Je représente une institution. J’ai un mandat donné par le propriétaire et le conseil de surveillance. Je dois assumer mes responsabilités», a-t-il poursuivi.

Mercredi 20 septembre, les dirigeants des South Winners et les Dodger’s, deux clubs de supporters de l’OM, avaient nié les menaces de mort contre les dirigeants. «A aucun moment nous n'avons proféré des menaces de mort ni demandé la démission de Marcelino», avaient-ils assuré à l’AFP.

«Nous voulons rencontrer l'actionnaire principal qui est Frank McCourt : il faut qu'il vienne au plus rapide pour écouter ce qu'on a à lui dire», avaient-ils ajouté.

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