Quatre joueurs du Paris Saint-Germain ont été sanctionnés d'un match de suspension avec sursis, ce jeudi 5 octobre, pour des propos injurieux lors du match contre l'Olympique de Marseille.
Le couperet est tombé pour quatre joueurs du Paris Saint-Germain après les chants injurieux de PSG-OM. Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi, Layvin Kurzawa et Randal Kolo Muani ont écopé d'un match de suspension avec sursis, a indiqué ce jeudi 5 octobre à l'AFP, le président de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). La sanction prend effet à partir du 10 octobre.
Le PSG était également convoqué pour des chants homophobes de la part des supporters du Parc des princes toujours lors de PSG-OM : dans ce volet, la tribune Auteuil a été fermée pour un match ferme et un avec sursis, a précisé Sebastien Deneux à la sortie du siège de la LFP. La tribune sera donc vide contre Strasbourg le 21 octobre.
Au cours du match contre l'OM le 24 septembre, des milliers de supporters - principalement les Ultras de la tribune Auteuil - avaient repris des chants homophobes pendant une dizaine de minutes.
«Mesure excessive»
Dans un communiqué, le club parisien a regretté «une mesure excessive et collective de nature à mettre à mal le travail de dialogue et de prévention engagé (par le PSG) avec les acteurs associatifs, institutionnels et les supporters». Mais il ne fera pas appel de la décision concernant sa tribune, a-t-il précisé.
Contacté par l'AFP, le Collectif Ultras Paris (CUP), qui occupe la tribune Auteuil, n'a pas souhaité communiquer.
Au coup de sifflet final du match PSG-OM, les joueurs parisiens s'étaient rassemblés devant cette même tribune Auteuil pour fêter la victoire 4 à 0. Pendant ces célébrations, quatre d'entre eux, Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa, ont été vus chantant des insultes contre leurs adversaires du jour.
Ces joueurs ont présenté leurs excuses dimanche sur les réseaux sociaux disant «regretter sincèrement» leurs paroles, notamment au regard de leur «devoir d'exemplarité».
Le référent éthique du club, Malek Boutih, s'est réuni cette semaine avec des associations partenaires, la LFP et des responsables du gouvernement pour «renforcer les dispositifs», selon une source proche du PSG.