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Brésil-Argentine : de violents affrontements ont éclaté en tribunes entre supporters et la police (vidéo)

Le «Superclasico» entre le Brésil et l'Argentine a commencé avec trente minutes de retard. [ActionPlus / Icon Sport]

Le choc Brésil-Argentine de ce mardi soir a été le théâtre de violents affrontements en tribunes entre des supporters et la police. Des images de chaos qui ont fait le tour des réseaux sociaux.

La tension était sur le terrain et en tribunes. Le «Superclasico» entre le Brésil et l'Argentine a commencé avec trente minutes de retard mardi, en raison d'affrontements entre supporters et forces de l’ordre dans les tribunes du stade Maracana de Rio de Janeiro, lors de ce match comptant pour les qualifications de la Coupe du monde 2026.

De nombreux joueurs se sont rendus au pied de la tribune où avaient pris place les Argentins pour crier aux policiers d’arrêter la répression. On peut notamment voir Emiliano Martinez, gardien de but argentin, intervenir et bondir du bord du terrain vers le bas de la tribune pour empêcher un policier brésilien de frapper un fan argentin.

«Nous n'allons pas jouer, nous partons!»

Alors que le coup d’envoi était prévu à 1h30 (heure française), les coéquipiers de Lionel Messi, champions du monde en titre, ont quitté momentanément la pelouse et regagné les vestiaires. «Nous n'allons pas jouer, nous partons!», a lâché l’ex-joueur du PSG, aujourd’hui à l’Inter Miami. Finalement, l’Albiceleste est revenue lorsque la situation s’est calmée.

Sur le terrain, les Argentins ont infligé à la Seleçao la première défaite à domicile de son histoire en qualifications du Mondial (1-0). Nicolas Otamendi a donné la victoire à l'Albiceleste grâce à une tête sur corner (63e). Cette victoire dans l'antre mythique du football brésilien à Rio de Janeiro a permis à l'Argentine de rester en tête des éliminatoires sud-américaines pour le Mondial-2026 et de se relancer après sa défaite 2-0 face à l'Uruguay jeudi, la première depuis le titre mondial au Qatar.

Le Brésil, lui, s'enfonce dans la crise, avec un troisième revers d'affilée, après avoir perdu face à l'Uruguay (2-0) le mois dernier, puis en Colombie cinq jours plus tôt. Les hommes du sélectionneur Fernando Diniz ont chuté à la sixième place, la dernière synonyme de qualification directe pour la Coupe du Monde.

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