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Grèce-France : le but de Kingsley Coman devait-il être accordé ?

Il n’y avait pas de goal-line technology lors du match entre la Grèce et la France. Il n’y avait pas de goal-line technology lors du match entre la Grèce et la France. [Anthony Dibon/Icon Sport]

Pour son dernier match des éliminatoires à l’Euro 2024, l’équipe de France a été accrochée, mardi, en Grèce (2-2), mais elle aurait pu l’emporter si Kingsley Coman avait vu son but accordé en fin de match.

Cette dernière action a beaucoup fait parler. Dans les ultimes secondes du match des éliminatoires à l’Euro 2024 entre la Grèce et la France, mardi, les Bleus poussaient pour essayer de s’imposer à Athènes et décrocher une 8e victoire en autant de rencontres dans cette campagne qualificative.

Et sur l’une des dernières offensives tricolores, Kingsley Coman a sûrement pensé offrir la victoire à son équipe. Sur une frappe contrée dans un angle fermé, le ballon a heurté le poteau gauche avant de flirter avec la ligne de but, de rebondir sur l’autre poteau et d’être dégagé par la défense grecque.

Pendant de longues secondes, la confusion a régné sur la pelouse et l’arbitre Daniel Siebert a été en relation avec ses assistants vidéo pour savoir si le ballon était rentré. Mais le but n’a pas été accordé par l’officiel allemand. Pourtant, selon les images, le ballon semble avoir franchi entièrement la ligne de but, même si rien ne permet de le certifier à 100%. Dans le doute, l’arbitre n’a pas pris le risque de le valider. Au grand désespoir des Bleus, convaincus que le ballon était bel et bien rentré.

La goal-line technology n'était pas obligatoire

Et au coup de sifflet final une question s'est rapidement posée : pourquoi n’y avait-il pas la goal-line technology pour cette rencontre ? Les hommes de Didier Deschamps n’ont d'ailleurs pas manqué de se la poser. «Il a manqué la goal-line technology, non ? L’UEFA a beaucoup d’argent mais ils n’arrivent pas à mettre tout au point pour qu’on sache s’il y a eu but ou non. Il faut demander un peu plus de leur part s’ils veulent qu’on joue toujours plus de matchs», a lâché Antoine Griezmann au micro de TF1.

«Ce que je regrette, c’est qu’on est au niveau international et il aurait pu y avoir une qualification en jeu, et avoir un terrain où il n’y a pas la goal-line… Pourquoi il n’y avait pas la technologie ? Parce qu’il n’y avait pas, voilà. Ça coûte cher… C’est incohérent par rapport aux exigences du haut niveau», a déploré, de son côté, Didier Deschamps. Et d’ajouter : «c’est pour le moins surprenant qu’il n’y ait pas la goal line. On est au très très haut niveau. Si on avait dû jouer notre qualification sur ce match… J’ai discuté avec les arbitres. À partir du moment où ils estiment qu’à 99 % il y a but, ce n’est pas 100 %. Mais c’est surprenant.»

Le patron des Bleus n’est sans doute pas sans savoir que la goal-line technology n’était pas obligatoire lors des qualifications, selon l’article 38.05 du règlement de la compétition. Le dispositif est mis en place «si l’association organisatrice d’un match de la phase de qualification dispose d’un système de TLB (technologie sur la ligne de but) certifié dans le stade et souhaite l’utiliser pour le match». Si c'est le cas, elle doit ensuite «obtenir l’accord de l’équipe visiteuse et l’approbation de l’UEFA» et signer «un contrat directement avec le fournisseur approuvé de la TLB» en assumant «tous les frais en découlant».

Heureusement, l’absence de goal-line technology et ce but non-accordé n’ont pas eu d’incidence pour les Bleus, déjà qualifiés pour l’Euro et assurés de terminer à la 1ère place de leur groupe. Même si avec un succès, «on aurait fait carton plein et on aurait été sûr d’être premiers au classement Fifa», a souligné Didier Deschamps.

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