Deux boxeurs, dont l’ancien champion du monde Mehdi Sahnoune, ont sauvé, dimanche, un homme de la noyade à Marseille, a rapporté La Provence.
Une baignade qui a failli virer au drame. Un homme, en grande difficulté dans les eaux d’une plage de Marseille, a été sauvé de la noyade, dimanche après-midi, par deux boxeurs, a rapporté ce lundi La Provence. Un acte de bravoure de Yohann Drai et Mehdi Sahnoune, qui n’ont pas hésité à se jeter dans une mer déchaînée pour sauver la vie du monsieur d’un «certain âge».
Les deux champions passaient une journée paisible avant de venir en aide à la victime. Yohann Drai (32 ans) était en train de faire la sieste dans sa salle de boxe, lorsqu’il a été réveillé par une amie venue frapper à sa porte pour le prévenir qu’un homme semblait se noyer. Il n’a pas réfléchi et a immédiatement foncé vers la plage en survêtement et chaussettes.
«On n’a pas réfléchi, on a foncé»
Il a été suivi par l’ancien champion du monde des mi-lourds WBC Mehdi Sahnoune (47 ans), qui était muni d’une corde. En attendant l’arrivée des secours, ils se sont jetés à l’eau en caleçon malgré le vent, les vagues et le froid après s’être encordés à un bout d’amarrage. «On n’a pas réfléchi, on a foncé, je n’ai même pas eu le temps de sentir le froid», a confié Yohann Drai à La Provence, tout en revenant sur leur opération de sauvetage.
«Mehdi tenait la corde et je suis parti vers la personne, qui était épuisée et ne parvenait pas à revenir. Le problème c’est qu’il y avait des rochers, il fallait comprendre comment utiliser la vague», a-t-il expliqué.
Et après plusieurs efforts, il est parvenu à saisir la victime, qui était mal en point à force de lutter. «Il était en hypothermie, il n’avait pas de combinaison, ses yeux avaient l’air noir-orange, il était épuisé», a indiqué Yohann Drai, qui n’était pas au bout de ses peines. Tiré jusqu’à la berge par Mehdi Sahnoune, il a vu l’homme à bout de force lui échapper. «Juste après les rochers, il m’a lâché, il a fallu à nouveau le récupérer», a-t-il ajouté.
Ils ont finalement pu être ramenés sur la terre ferme avant que l’homme ne soit pris en charge sain et sauf par les secours.