La suspension de trois ans à l'encontre de Luis Rubiales, ancien patron de la fédération espagnole de football qui avait embrassé de force la joueuse espagnole Jenni Hermoso, a été confirmée ce vendredi 26 janvier par la Fifa.
Une sanction exemplaire. La Fifa a confirmé, ce vendredi 26 janvier, la suspension pour trois ans de l'ex-patron de la fédération espagnole, Luis Rubiales, après son baiser forcé en août dernier à la joueuse Jenni Hermoso, suite à la victoire de son équipe lors de la finale du mondial féminin. Un geste qui avait provoqué une indignation internationale.
Dans un communiqué, l'instance sportive a indiqué qu'elle avait décidé de «rejeter» le recours de l'Espagnol et de «confirmer la sanction», «après avoir analysé les arguments qui lui ont été présentés».
Une sanction qui pourrait faire l'objet d'un nouvel appel devant le Tribunal arbitral du sport, qui se dit résolu «à protéger l'intégrité de toutes les personnes et à veiller à ce que les règles de base d'une conduite décente soient respectées».
Un geste sous le coup de l'émotion, selon Rubiales
L'instance du football international avait annoncé le 30 octobre la suspension pour trois ans de toute activité liée au football de l'ex-homme fort du football espagnol, initialement suspendu pour une période provisoire de 90 jours, pour avoir enfreint l'article 13 de son Code disciplinaire, intitulé «Comportement offensant et violation des principes du fair-play», et évoquant parmi d'autres exemples «l'infraction aux règles de base de la décence» ou un «comportement portant atteinte à l'image du football».
De son côté, Luis Rubiales, qui avait fait appel à l'époque, nie toute connotation sexuelle à son geste et explique avoir agi sous le coup de l'émotion, après la victoire de l'équipe d'Espagne, le 20 août dernier.