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Amélie Mauresmo : l’épouse de l’ancienne n°1 mondiale de tennis condamnée pour harcèlement

Amélie Mauresmo s'était constituée partie civile lors du procès qui s'est tenu à huis clos le 23 janvier dernier. Amélie Mauresmo s'était constituée partie civile lors du procès qui s'est tenu à huis clos le 23 janvier dernier. [Daniel Derajinski/Icon Sport]

Marie-Bénédicte Hurel, épouse d’Amélie Mauresmo avec qui elle est en instance de divorce, a été condamnée, ce mardi, à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal de Bayonne pour harcèlement moral.

La décision est tombée. Marie-Bénédicte Hurel (60 ans) a été condamnée, ce mardi, à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). L’épouse de l’ancienne n°1 mondiale de tennis a été reconnue coupable d'harcèlement moral.

Alors que le couple, marié depuis juillet 2021 et parent de deux enfants, est actuellement en plein divorce, Marie-Bénédicte Hurel a également interdiction d'entrer en contact pendant deux ans avec Amélie Mauresmo, qui s’était constituée partie civile lors du procès qui s’est tenu à huis clos le 23 janvier dernier, et de se rendre au domicile de sa nouvelle compagne. Elle devra aussi verser un euro de dommages et intérêts.

En couple depuis une dizaine d’années, les deux femmes vivaient dans le sud-ouest de la France, du côté d’Anglet, avant qu’Amélie Mauresmo demande le divorce en 2023. Depuis, sa vie est devenue un «enfer». La directrice de Roland-Garros a été victime au quotidien d’insultes, de chantage et d’humiliations, notamment par messages, de la part de sa compagne. Une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours lui avait même été prescrite et Marie-Bénédicte Hurel avait été placée en garde à vue au commissariat de Biarritz en septembre dernier après une plainte déposée en juin dernier.

Ces faits avaient été contestés par la prévenue et ses deux avocats. «Les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien», avait confié Me Thierry Sagardoytho, estimant qu’il y a une «instrumentalisation d’une plainte artificielle dans la perspective du divorce». Il a décidé de faire appel du jugement.

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