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Hollande s'engage à combattre les plateformes de téléchargement illégal

François Hollande affirme qu'il ne "considère pas le piratage comme un problème mineur" et s'engage à "combattre" les plateformes de téléchargement illégal, tout en jugeant que le système imaginé avec l'Hadopi "n'est pas le bon", dans une tribune publiée dans le Monde daté de samedi[Megaupload/AFP/Archives]

François Hollande affirme qu'il ne "considère pas le piratage comme un problème mineur" et s'engage à "combattre" les plateformes de téléchargement illégal, tout en jugeant que le système imaginé avec l'Hadopi "n'est pas le bon", dans une tribune publiée dans le Monde daté de samedi.

En cas de victoire à l'élection présidentielle, le candidat socialiste proposera aux partenaires européens de la France l'organisation d'"Assises européennes des industries culturelles sur internet", écrit-il dans cette tribune publiée à la veille des 27e Victoires de la musique.

"La gauche a toujours soutenu la création artistique et les créateurs. (...) Pourquoi aujourd'hui manquerait-elle à cette tradition dont elle s'honore ?", interroge le candidat socialiste, alors que la filière musicale s'est récemment inquiétée de la volonté du PS de revenir sur la loi Hadopi.

"Nous ne considérons pas le piratage comme un problème mineur. De la même manière qu'on ne peut plus laisser prospérer un marché financier dérégulé, on ne peut pas non plus accepter un marché numérique sans maîtrise", affirme François Hollande.

Le candidat s'engage à "soutenir et rendre plus efficaces les actions judiciaires visant à tarir à la source la diffusion illégale des oeuvres" et à combattre les "plateformes délocalisées et incontrôlables qui déversent des contenus sur le réseau sans jamais participer à leur financement".

Mais la loi Hadopi "a coûté cher sans permettre la transition des industries créatives vers le numérique", ni "financer de manière probante la création", juge M. Hollande.

"Je ne pense pas que la seule répression soit la réponse au problème posé, ni que le système imaginé, par sa complexité et les questions qu'il soulève en matière de protection de la vie privée, soit le bon", ajoute-t-il, confirmant son intention de "mettre tous les acteurs autour d'une table", afin de faire naître "l'acte II de l'exception culturelle".

"Je soutiendrai tous les dispositifs qui nous permettent de défendre notre culture, mais aussi notre économie : soutien à la production et à la création, gestion collective des droits, adaptation et protection de la chronologie des médias, lutte contre les contrefaçons, rémunération pour copie privée, défense des plateformes numériques innovantes", assure-t-il.

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