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Piqûres en boîte de nuit : une descente de police dans une discothèque de Roanne pour contrôler les clients

Une descente de police a lieu dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 mai, à 1 heure du matin, dans une boite de nuit de Roanne, dans la Loire.

Une jeune lycéenne avait été victime il y a 3 semaines d'une de ces mystérieuses piqûres dont on parle de plus en plus ces derniers temps dans les bars, discothèques ou autres festivals.

«Ce n’est pas par hasard que nous avons choisi cette boîte de nuit, car depuis un mois, une demi-douzaine de personnes ont déposé plainte parce qu'elles ont été victimes de piqûres sauvages au sein de cet établissement», a expliqué le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini, qui supervisait cette opération. «On veut marquer le coup et les esprits en montrant que la police et la justice sont sur le terrain et prennent ces agressions très au sérieux», a ajouté le magistrat.

Au total, ce sont 82 clients qui ont fait l’objet d’un contrôle d’identité et d’une palpation, à l’intérieur de l’établissement lors de cette opération qui a duré une vingtaine de minutes. Depuis le 24 avril, 8 plaintes ont été déposées auprès du parquet de Roanne pour des agressions à la seringue.

Si la trace d’une piqûre est généralement bien visible sur la peau, les symptômes varient et sont parfois absents. Jusqu’à maintenant, les analyses sanguines réalisées sur les victimes n’ont décelé aucun produit stupéfiant ni psychotrope.

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