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Chauffeur de bus agressé à Epinay-sur-Seine : 18 mois de prison ferme pour l'un des agresseurs

L’un des jeunes impliqué dans la violente agression d’un chauffeur de bus de la RATP, le 3 juillet dernier à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), a été condamné à une peine de deux ans de prison (dont six mois avec sursis).

Action, réaction. Dix jours après avoir lynché avec une dizaine d'autres jeunes un chauffeur de bus, un des agresseurs, tout juste âgé de 21 ans, a été condamné à vingt-quatre mois de prison ferme dont six mois de sursis, à l'issue d'une audience au tribunal de Bobigny.

Un mineur de 17 ans, également présent lors des faits et qui avait été déféré en vue d’une audience unique du tribunal pour enfant a été placé sous contrôle judiciaire. Le parquet avait initialement requis son placement en détention.

Une scène d'une violence inouïe

Les images avait fait le tour des réseaux sociaux. Pris à partie par une dizaine de jeunes, le chauffeur de bus RATP de la ligne 361 a littéralement été passé à tabac dimanche 3 juillet. D’après une note de la société de transport en commun, «l’agression s’est produite à l’arrêt Épinay-Orgemont vers 19h25. À la suite d’un différend de la circulation, des individus ont agressé le machiniste avant de prendre la fuite».

Le chauffeur âgé d’une trentaine d’années aurait effectué une manœuvre pour éviter de percuter un enfant. Des témoins se seraient alors mis à insulter l’homme et plusieurs personnes se seraient retrouvées à l’arrêt suivant pour en découdre avec lui.

Arrivé à la station de bus et sorti de son véhicule, l’agent de la RATP avait été traîné au sol avant d’être roué de coups. Secouru par la police et le groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR), la victime a été conduit à l'hôpital par les pompiers et «présentait une plaie saignante à la tête et des hématomes sur l’épaule gauche».

La RATP, qui avait déclaré son indignation face à cet acte de violence commis sur l'un de ses agents, a salué «la réactivité et la réponse pénale de la justice», qu'elle considère «à la hauteur de la gravité des faits subis» par son agent. La Régie autonome des transports parisiens a par ailleurs ajouté qu'elle continuera «de le soutenir dans toutes ses démarches».

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