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La ministre des Armées dénonce une tentative d'espionnage russe

L'année dernière, un satellite russe a essayé d'espionner un satellite franco-italien permettant des communications militaires sécurisées, a révélé vendredi la ministre des Armées Florence Parly, lors d'un déplacement au Centre national d'études spatiales à Toulouse (Haute-Garonne).

«Alors qu'Athena-Fidus continuait sa rotation tranquillement au-dessus de la Terre, un satellite s'est approché de lui, de près, d'un peu trop près», a-t-elle dénoncé.

«De tellement près qu'on aurait vraiment pu croire qu'il tentait de capter nos communications», a-t-elle ajouté. «Tenter d'écouter ses voisins, ce n'est pas seulement inamical, afustigé Florence Parly. Cela s'appelle un acte d'espionnage

«Ce satellite aux grandes oreilles s'appelle Louch-Olymp, c'est un satellite russe bien connu mais un peu... indiscret», a poursuivi la ministre. «Nous l'avions vu arriver, et avons pris les mesures qui s'imposaient. Nous le surveillons attentivement, nous avons d'ailleurs observé qu'il continuait de manœuvrer activement les mois suivants auprès d'autres cibles, mais demain, qui dit qu'il ne reviendra pas auprès d'un de nos satellites ? », s'est-elle interrogée.

Déjà en août, les Etats-Unis avaient fait état du «comportement très anormal» d'un «objet spatial» déployé par la Russie en octobre 2017. Washington avait accusé Moscou de développer des armes anti-satellites. 

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