Le 14 décembre 2017, six collégiens perdaient la vie dans la collision entre leur car scolaire et un TER. Après des mois d'enquête, le rapport des experts vient de tomber. Il confirme la responsabilité de la conductrice, qui était sous l'emprise de médicaments.
Depuis le début de cette affaire, la conductrice a toujours soutenu que les barrières du passage à niveau étaient ouvertes. Le rapport des experts, que les journalistes de CNews ont pu consulter, exclut tout dysfonctionnement et confirme un audit interne de la SNCF.
Voici les conclusions des experts
«Après avoir effectué sa délicate manœuvre d’insertion sur la Départementale 612 et après avoir accéléré jusqu’à 12 km/h, la conductrice de l’autocar […] se rend compte de la présence d’un obstacle devant son autocar et elle écrase la pédale de frein. Le seul obstacle pouvant se trouver devant son autocar dans son couloir de circulation nécessitant d’écraser la pédale de frein est la présence de la barrière fermée du passage à niveau n°25.»
«Mais lorsqu’elle décide de freiner, l’autocar […] est déjà trop près de la barrière fermée et elle ne réussit pas à stopper l’autocar avant d’atteindre la voie ferrée. Sur sa lancée, bien qu’elle soit en freinage, elle percute la barrière du passage à niveau qui se plie.»