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La soirée des Césars tournera-t-elle au pugilat politique ?

La cérémonie des Césars tournera-t-elle au pugilat politique ou au règlement de comptes? Le cinéma français a en tout cas de nombreuses raisons de se célébrer. Et autant de raisons d’être fier.

D’abord pour avoir réussi à s’ouvrir à une nouvelle génération de producteurs et de cinéastes, à l’image de Ladj Ly, dont le film «Les Misérables» a fait le tour du monde depuis qu’il a été primé à Cannes.

Le cinéma français peut être fier aussi de nous avoir ouvert les yeux sur des sujets de société comme il l’a rarement fait jusque-là.. 

«Hors normes» d’Olivier Nakache et Eric Toledano, qui ont mis le doigt sur le vide absolu des structures d’accueil pour les jeunes autistes. Autre sujet sociétal très fort encore, le suicide des paysans. «Au nom de la terre», d’Edouard Bergeon, film qui a un parcours de cinéma atypique. Pas vu à Paris, mais acclamé ailleurs, c’est le deuxième film français à avoir fait le plus d’entrées.

On pourrait aussi parler du film de François Ozon, «Grace à Dieu», sur le silence complice de l’église dans les affaires de pédophilie à Lyon. Film qui s’est fait avant même le procès du père Preynat dont il est question. Aujourd’hui, on pourrait ne parler que de Polanski qui ne viendra pas malgré ses 12 nominations, de ces manifestations prévues à partir de 18h devant la salle Pleyel. Mais ne parler que de ça serait voler injustement la vedette à un cinéma français qui a été populaire et totalement connecté avec l’époque, et qui mérite d'être célébré ce soir.

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