En direct
A suivre

Covid-19 : la frénésie des tests continue

Face au variant omicron, la politique de dépistage massive reste actuellement très coûteuse et compliquée à mettre en place en France. En témoignent les files d’attentes interminables qui se multiplient devant les pharmacies.

Ainsi, ce pharmacien parisien confie qu'il réalise plus de 200 tests par jour. Difficile, selon lui, de continuer dans ces conditions. Pour encourager les 6.000 pharmacies qui n'ont pas commandé de tests antigéniques ou d'autotests, le gouvernement a promis dimanche par l’intermédiaire de son porte-parole Gabriel Attal, d'indemniser les stocks commandés qui ne seraient pas vendus.

Autre mesure annoncée pour venir en aide aux pharmaciens et renforcer leurs capacités de tests : leur octroyer la possibilité de créer leurs centres de dépistage et donc, de recruter eux-mêmes temporairement des professionnels de santé. Objectif annoncé : augmenter considérablement les dépistages effectués en pharmacie.

Plus largement, Gabriel Attal a annoncé dimanche le déploiement de plusieurs centaines de centres de dépistage à proximité des centres de vaccination. Pour rappel, environ 10 millions de personnes sont testées chaque semaine en France.

Dimanche soir, le dernier bilan publié par les autorités sanitaires françaises indiquaient que 296.097 personnes avaient été contaminées ces dernières vingt-quatre heures. Les projections établies par la communauté scientifique laissent à penser que le pic de cette 5e vague, pourrait survenir d’ici à environ huit à dix jours.

«La situation est sans contrôle, cela augmente tous les jours», s’est inquiété ce lundi matin sur CNEWS, Philippe Juvin, médecin et conseiller auprès de Valérie Pécresse (LR) pour l'élection présidentielle.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités