Le service culturel de l’université de Rennes 2 propose pour la deuxième année consécutive un atelier en non-mixité. Un choix qui fait polémique au sein de la faculté.
Un atelier qui pose question. Au sein de l’université de Rennes 2, le service culturel a mis en place un atelier d’apprentissage d’un logiciel de musiques actuelles réservé exclusivement aux femmes. Une non-mixité qui fait débat.
«C’est pour remédier justement à une discrimination de fait des femmes dans ces carrières professionnelles», justifie Leszek Brogowski, vice-président du département Culture, Science et Société de l’université.
Reste que cette décision interpelle le syndicat étudiant UNI, classé à droit. «Pour nous, c’est le wokisme qu’on dénonce depuis des années maintenant. Je ne comprends pas que l’université, qui est en plus se dit ouverte, inclusive, refuse une partie de la population», explique Niels Poncet du syndicat.
Les étudiants partagés
Sur le campus, les étudiants de Rennes 2 sont partagés. «Dans un milieu comme la musique où justement c’est assez monopolisé par les hommes, c’est important de pouvoir proposer des opportunités aux femmes», estime l’un d’eux. «Je trouve que c’est encore une fois catégoriser les gens dans un milieu», regrette à l’inverse une autre. La formation commencera à la mi-octobre et accueillera une quinzaine de femmes.
