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Châtenay-Malabry : des lycéens manquent de faire exploser un hôtel en brûlant une poubelle

Les pompiers ont été obligés d'intervenir en urgence ce jeudi 20 octobre à Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine (92), alors que des lycéens avaient mis feu à une poubelle située à proximité d'une conduite de gaz lors du blocus de leur établissement.

Plus de peur que de mal. La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris a dû intervenir en urgence ce jeudi devant le lycée Jean-Jaurès de Châtenay-Malabry (92) afin d'éteindre un feu de poubelle lancé par des lycéens dans le cadre du blocus de leur établissement. Problème : celle-ci se trouvait beaucoup trop proche d'une canalisation de gaz, risquant de faire exploser un hôtel.

«Partez, partez, ça va exploser»

«Mes amis ont essayé d'enlever la bonbonne de gaz, et d'autres criaient "partez, partez ça va exploser"», témoigne une lycéenne qui a assisté à la scène, qui explique «que tout le monde restait là». Certains d'entre eux sont finalement partis chercher un extincteur dans l'hôtel situé à proximité.

«Ils sont venus chercher les extincteurs, je leur ai dit "non non, vous ne prenez rien", j'ai appelé les pompiers parce que je ne voulais pas qu'il y ait quelqu'un qui se blesse, je ne voulais pas qu'ils jouent les héros», raconte l'un des employés de l'hôtel, qui évoque des flammes qui «montaient très très haut» le long de la conduite de gaz.

Plusieurs lycéens ont été blessés en tentant d'éteindre le feu de poubelle, sans gravité. Tous regrettent d'avoir risqué leur vie, et celle des pompiers. «Faut pas que ça dégénère comme ça», avance l'un deux, «parce que ça ne sert à rien de faire venir autant de gens. Il devait y avoir 5 ou 6 camions de pompiers, une vingtaine de voitures de policiers. On a fait déplacer du monde pour rien, alors que c'était un blocus pacifique».

Un climat tendu dans un contexte où l'escalade de la violence devant les lycées inquiète les autorités. Depuis le blocus mené depuis quelques jours devant le lycée Juliot-Curie de Nanterre (92), où les lycéens et les forces de l'ordre s'affrontent à coup de mortiers et de gaz lacrymogène, les violences s'étendent en effet à plusieurs autres établissements de la région parisienne.

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