En direct
A suivre

Ocean Viking : comment les demandes d'asile des migrants sont-elles étudiées ?

Alors que les migrants de l’Ocean Viking sont toujours dans le centre d’hébergement de Giens, tous les adultes ont émis le souhait auprès de la police aux frontières de demander l’asile. Ils sont donc reçus par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Sur quoi reposent ces auditions et que faut-il en attendre ?

Après l'arrivée vendredi à Toulon de l'Ocean Viking, les migrants ont été transférés sur la presqu'île de Giens à Hyères, où ils font l'objet d'un suivi sanitaire et administratif. Ils sont notamment entendus par l'Office français de protection des réfugiés (Ofpra), qui attribue le statut de réfugié. 

Lors de ces auditions, les autorités cherchent à connaître les raisons de ces demandes d'asile. «L'Ofpra pose des questions sur les raisons de leur arrivée en France, les conditions dans lesquelles ils ont quitté leur nation. Est-ce qu'ils sont menacés ? Est-ce qu'il y a une guerre ? Est-ce qu'ils sont là pour des raisons politique ?», nous explique Abderrahim Chninif, avocat spécialisé en droit des étrangers. 

Plusieurs solutions possibles 

A l'issue de ces entretiens, l'Ofpra donne ou non le statut de réfugié. En cas de réponse positive, l'Office peut soit accorder une protection subsidiaire assortie d'un titre de séjour d'un an, soit accorder le droit d'asile assorti d'une carte de résident dont la durée varie, entre un et dix ans. 

En cas de refus de l'Ofpra, le demandeur a un mois pour saisir la CNDA, la Cour nationale du droit d'asile. Il bénéficiera alors d'un droit de séjour temporaire, le temps que la CNDA prenne sa décision. S'il ne saisit pas la CNDA, le demandeur pourra alors faire l'objet d'une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). 

En cas de refus de la Cour nationale du droit d'asile, un ultime recours est possible, devant le Conseil d'Etat. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités