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Christian Estrosi : «Je ne regrette pas d’avoir quitté une formation qui n’avait plus rien de gaulliste»

Invité ce mardi de La Matinale de CNEWS, le maire de Nice Christian Estrosi est revenu sur son départ des Républicains vers Horizons. L’ancien ministre chargé de l’Industrie en a profité pour critiquer son ancien protégé Eric Ciotti, élu dimanche à la tête de LR.

Il n'a exprimé aucun regret. Invité ce mardi de La Matinale de CNEWS, le maire de Nice Christian Estrosi est revenu sur son transfert du parti LR vers Horizons, le mouvement de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe, opéré en décembre 2021.

A cet égard, l’ancien ministre chargé de l’Industrie en a profité pour critiquer son ancien protégé, Eric Ciotti, aujourd’hui chef de file du mouvement Les Républicains, après sa victoire dimanche.

Pour appuyer son propos, Christian Estrosi a souligné l’importance de l’héritage gaullien dans son parcours politique et a expliqué que le parti Les Républicains avait perdu de son essence au fil des années.

«Je ne regrette pas d’avoir quitté une formation qui n’avait plus rien de la formation gaulliste dans laquelle j’ai milité toute ma vie. C’était le RPR, c’était l’UMP et c’était Les Républicains, que nous avons fondé ensemble avec Nicolas Sarkozy et qui a été totalement dénaturé», a estimé le président délégué du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

«D’ailleurs, lorsque vous écoutez le discours de celui qui a été élu (Eric Ciotti, NDLR), il n’a que le mot “droite, droite, droite“, des propositions économiques qui sont un non-sens et qui vont à l’encontre même de la politique menée par le général de Gaulle. Aujourd’hui avec Edouard Philippe au sein d’Horizons, dont je suis le vice-président, nous incarnons cette continuité du gaullisme», veut croire Christian Estrosi.

Enfin, le maire de Nice a remis en cause le rapprochement du groupe LR vers une droite plus dure. «Lorsque l’on a l’ambition de fusionner peut-être avec Eric Zemmour et Marine Le Pen demain, c’est cette droite à l’italienne qu’on est en train de constituer. Le gaullisme, c’était défendre un modèle qui garantit notre protection sociale en dégageant des marges de manœuvre par l’investissement car c’est l’investissement qui crée de la croissance et la croissance qui permettait de garantir la protection sociale par la création d’emplois et par les cotisations», a-t-il conclu.

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