Depuis une semaine, les concerts de casseroles sont devenus le rituel des manifestants anti réforme des retraites à chacun des déplacements d'un membre du gouvernement.
Après les applaudissements pour les soignants lors de la crise sanitaire, les concerts de casseroles pour fustiger le gouvernement. A chaque déplacement, les différents membres du gouvernement et Emmanuel Macron ont droit à un boucan. Ces scènes font suite à l'adoption de la réforme des retraites, qu'une écrasante majorité de Français ne souhaitaient pas voir appliquée.
En déplacement à Lyon ce lundi 24 avril, le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye a ainsi été reçu par un concert de casseroles. Son arrivée sur le site d'une école, où il devait s'exprimer, a même dû été retardée alors que des manifestants ont tenté de pénétrer dans l'enceinte de l'établissement.
«A l'extérieur, il peut y avoir des bruits, mais aussi et je le regrette et je le condamne, des violences. Des grilles ont été cassées, des forces de l'ordre ont été attaquées», a déploré le ministre, précisant qu'il allait «continuer à se déplacer de façon régulière».
Vendredi dernier, le ministre de la Santé François Braun avait lui aussi été reçu par un concert de casseroles et de messages protestataires, en marge de son déplacement dans un centre de santé à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Le président Emmanuel Macron avait eu lui-même droit à son concert, lors de sa venue dans l'Hérault la veille. Le chef de l'Etat avait déclaré que «le son des casseroles ne ferait pas avancer la France».
