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Trafic de stupéfiants : les communes rurales fortement touchées par ce fléau

Déjà présent dans les grandes villes françaises, le trafic et l’usage de stupéfiants s’ancre également dans les moyennes et petites villes. Un problème qui inquiète les maires de ces communes.

Le trafic de drogue, un problème qui touche les quatre coins de la France. Les moyennes et les petites villes sont également victimes de ce phénomène difficile à contrôler pour les maires.

En effet, selon une étude du Service de statistique ministériel de la sécurité intérieure, en 2022, 14% des mis en cause pour usage de stupéfiants et 11% des mis en cause pour trafic de stupéfiants sont localisés dans des communes rurales.

L’étude révèle également que les villes moyennes sont de plus en plus affectées par ce phénomène.

C’est le cas notamment de la ville de Compiègne, dans l’Oise, qui se classe première dans le palmarès des villes moyennes (de 20.000 à 100.000 habitants) les plus touchées par le trafic de drogue.

Au total, 1.505 personnes ont été mises en cause pour usage de stupéfiants dans cette commune de près de 41.000 habitants.

Compiègne est suivie par Melun (Seine-et-Marne) avec 827 mis en cause pour les mêmes faits ou encore de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), qui compte 501 mis en cause.

Un problème pour les petites communes également

Les communes de moins de 20.000 habitants sont loin d’être épargnées. Là encore, le Service de statistique ministériel de la sécurité intérieure a établi un classement.

Le Boulou, petite ville de 5.554 habitants dans les Pyrénées-Orientales, compte 140 personnes mises en cause pour des faits de trafic de drogue.

Un chiffre que le ministère de l’Intérieur explique par la proximité avec la frontière espagnole.

Les villes de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) et Fleury-Merogis (Essonne) complètent le podium avec respectivement 159 et 115 mis en cause.

Ainsi, certains maires ont tiré la sonnette d’alarme et interpellé Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, en demandant des renforts car, selon eux, ils n’interviennent pas à temps.

En France, 5 millions d’usagers de stupéfiants ont été déclarés et comptabilisés en 2022.

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