Malgré les multiples évacuations du camp de migrants dans le 19e arrondissement de Paris, les habitants vivent inlassablement les mêmes problèmes. Un quotidien difficile, rythmé par les incivilités et les menaces.
Insultes, menaces, incivilités... Depuis l'arrivée d'un énième camp de migrants dans son quartier, Snezana ne dort plus. Habitante du 19e arrondissement, cette Parisienne vit dans l'insécurité permanente. «L'un d'eux m'a dit "je sais où tu habites, je vais venir t'égorger"», raconte-t-elle au micro de CNEWS.
Une situation intenable pour Snezana, qui dénonce l'inaction des autorités. «Ils déplacent le problème mais ne le règle pas. C'est inhumain, ces gens-là vivent dans la saleté, ce n'est pas normal», s'insurge-t-elle.
Un constat accablant, que nombreux pointent du doigt dans le nord la capitale : «Je trouve ça bien d'accueillir des gens qui sont dans des situations difficiles, mais il faudrait un peu plus d'infrastructure. Ils arrivent, tombent dans la drogue, et c'est à ce moment-là que les problèmes commencent avec les riverains», témoigne un autre.
Pour rappel, 488 migrants, essentiellement des Afghans, ont été mis à l'abri début septembre et transférés en partie en régions après l'évacuation de leur campement informel et insalubre situé sous le métro aérien, à Stalingrad. Mais depuis, près de la moitié ont déjà fait leur retour dans le quartier.
