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Terrorisme : face à la menace d’attaques, les formations de sécurité renforcées dans les collèges et lycées (vidéo)

Face aux menaces d’attentat terroriste, les «formations de sécurité», prévues dans le cursus des proviseurs, ont été renforcées dans certaines académies. Dans la Somme, une quarantaine d’entre eux se sont réunis pour deux jours de cas pratiques et d’échanges.

Une prévention accrue pour les chefs d'établissements. À Montdidier, dans la Somme, principaux de collèges et proviseurs de lycées ont suivi un stage de «formation de sécurité». L'objectif, des mises en situation précises afin d'apprendre à réagir face à d'éventuels assaillants.

Les scènes se veulent très réalistes. Les chefs d'établissement font voltiger les chaises et manient des armes blanches. Parmi les exemples de mises en situation, la tentative de suicide d'un élève ou alors l'irruption d'un parent. Dans un centre sportif transformé en salle de classe, chacun prend son rôle très au sérieux. Depuis l'attentat d'Arras le 13 octobre dernier, le drame est dans toutes les têtes.

Un stage encadré par la gendarmerie

Ce stage de trois jours, qui regroupe une quarantaine de participants, est dispensé par des agents du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) de Chantilly. «On a vu aujourd’hui des adversaires avec des armes à feu et des armes blanches», décrit le lieutenant Paul Cogez. «Le but, c’est qu’ils doivent se convaincre eux-mêmes qu’ils sont en mesure de répondre à ce genre d’agression».

En cas d'intrusion armé, les gendarmes apprennent aux stagiaires à ne pas se faire toucher par l'arme blanche ou à gérer leur stress face à des situations dangereuses. Pour ce faire, les forces de l'ordre ne se censurent pas et parlent de «couteaux» ou «d'arme blanche». Ils montrent également comment passer rapidement à une attitude de «survie» ou «de combattant», en montrant comment s'échapper, par exemple, en se servant d'une table faisant obstacle.

Les mises en situation s’accompagnent de cours théoriques et de temps d'échanges entre collègues et formateurs pour mieux comprendre les mises en situation. Ces formations ne sont pas nouvelles, dans l’académie d’Amiens, elles sont intégrées au cursus des proviseurs depuis 2017. Mais leur utilité a été mise en lumière par l’attentat d’Arras à la mi-octobre.

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