François-Xavier Bellamy était l'invité de CNEWS ce dimanche. La tête de liste des Républicains aux européennes a abordé son opposition à la gestation pour autrui (GPA) estimant qu'il s'agissait «d'un combat pour la dignité des femmes et des enfants».
François-Xavier Bellamy était l'invité du Grand Rendez-Vous CNEWS et Europe 1 ce dimanche 28 avril. La tête de liste des LR aux européennes est revenue sur son opposition à la GPA.
Le député européen a été à l'origine d'un des amendements qui ont conduit le Parlement européen à reconnaître la gestation pour autrui comme une forme de traite des êtres humains.
«Je n’ai jamais prétendu que cette directive conduirait à l’interdiction unilatérale de la GPA dans toute l’Europe parce qu’il y a une marge d’interprétation des États membres qui vont devoir l’adapter à leur droit national», a rappelé François-Xavier Bellamy. Cependant, aux yeux du député européen, il s'agit d'une «étape importante».
«Ça n’a rien à voir avec la question de l’homosexualité»
«C’est un combat pour la dignité humaine, pour la dignité des femmes qui ne peuvent pas être réduites à un corps que l’on peut louer, exploiter, pour la dignité des enfants qui ne peuvent pas redevenir l’objet d’un contrat marchand», a-t-il martelé.
«J’ai entendu dire que l’interdiction de la GPA c’était avant tout un combat homophobe mais elle est très largement pratiquée par des couples hétérosexuels. Ça n’a rien à voir avec la question de l’homosexualité. Simplement, je crois que l’on doit tous pouvoir dire, quelles que soient nos convictions, que ce n’est pas un progrès qu’une vie humaine puisse de nouveau faire l’objet d’un contrat», a-t-il conclu.
