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Fabrice Rotstein, CEO de beCharge : «Les gens veulent payer seulement pour ce qu’ils consomment»

Pour suivre la vague du digital, beaucoup de marques se lancent dans les cartes cadeaux et les produits prépayés en ligne. beCharge réunit tous ces produits à des prix garantis.

Voici un entretien avec Fabrice Rotstein, CEO & fondateur de beCharge.

Quels sont les produits proposés par beCharge ?

Nous faisons un focus sur les cartes cadeaux digitales, les codes digitaux, les tickets et vouchers. Nous avons plusieurs familles de produits : le divertissement (Google Play, iTunes, Netflix, Spotify) ou les plateformes de jeu (Nintendo, Playstation, Steam), des cartes cadeaux plus classiques pour des marques comme Zalando, Ikea, mais aussi Amazon, Airbnb ou Tinder. Nous avons des tickets pour les parcs d’attraction, et nous allons prochainement intégrer Disney.

Nous avons aussi tout ce qui touche aux télécoms, les opérateurs comme SFR ou Bouygues, et les MNVO comme Lyca et Lebara, qui étaient les premiers à être dans le prépayé digital.

La dernière famille de produits sont les cartes de paiement : celles qui permettent de payer en ligne, comme paysafecard, Neosurf ou Cashlib et les cartes de crédit rechargeables, comme PCS. C’est une véritable carte physique Mastercard, qui permet de payer dans des magasins comme en ligne.

Pour compléter l’expérience, tous nos produits sont accessibles via les moyens de paiement les plus populaires comme Carte Bleue, Visa, Mastercard, Google Pay, Crypto, la liste étant en perpétuelle extension en fonction des innovations du marché.

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En quoi cela répond aux envies actuelles des consommateurs, en termes de digitalisation et de liberté ?

Nous avons vu un switch colossal au niveau du mobile, qui était quasiment inexistant quand nous avons lancé le site. Aujourd’hui, 85 % du trafic vient d’un mobile. Les gens ont aussi besoin d’avoir le sentiment de ne payer que pour ce qu’ils consomment, de ne pas être liés et de pouvoir arrêter facilement.

Par exemple, pour avoir Netflix, il faut lier sa carte de crédit. Tout le monde ne veut ou ne peut pas le faire. En le prenant pour l’été, je sais que j’ai payé pour cette durée et que cela s’arrêtera. Toutes les marques sont venues sur ce modèle. Nous allons prochainement avoir Uber, l’idée est de mettre X euros de budget. Même chose pour les plateformes de jeu, vous payez pour accéder à un catalogue de jeux pendant un mois. Ce modèle est apprécié par les consommateurs, et les marques suivent le mouvement.

Quels sont vos projets de développement ?

Il y a de plus en plus de marques qui se lancent, que ce soit dans la mode, les loisirs, les voyages, et nous essayons toujours d’étoffer la gamme. C’est une tendance mondiale. Nous sommes actuellement présents dans 11 pays d’Europe et ouvrirons prochainement les pays scandinaves. Notre vision est de couvrir l’Europe de l’Ouest à moyen terme, ainsi que les gros pays comme les États-Unis et le Canada.

[En partenariat avec Scribeo]

La rédaction de CNEWS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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