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Vincent Desportes sur le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan : «La Russie est devenue très faible, elle n’est plus capable de régler les problèmes à sa frontière»

Invité de la Matinale de CNEWS ce mardi 27 septembre, le général Vincent Desportes, professeur de stratégie à Sciences Po et HEC, a commenté le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Le général Vincent Desportes, professeur de stratégie à Sciences Po et HEC, était l'invité de La Matinale ce mardi. Interrogé sur les affrontements frontaliers survenus entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, il estime que «la Russie est devenue très faible» et qu«'elle n’est plus capable de régler les problèmes à sa frontière». 

Au micro de Laurence Ferrari, le professeur a souhaité mettre en exergue l'impuissance du Kremlin dans ce conlit. Selon lui, le retour de la violence entre les deux pays révèle l'incapacité de la Russie à réaliser son ambition de redevenir le garant de la stabilité dans l’ex-espace soviétique.

En effet, malgré ses multiples demandes de désescalade, rien ne bouge. Pire, la situation semble s'envenimer alors qu'elle avait pourtant affirmé avoir négocié un cessez-le-feu.

Pour rappel, des affrontements meurtriers, faisant près de 300 morts, ont éclaté le 13 septembre dernier à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, qui se rejettent mutuellement la responsabilité des combats, les plus violents depuis la guerre en 2020 pour le contrôle de l'enclave du Nagorny Karabakh.

L'Occident à la rescousse ?

D'autres ont également tenté de faire redescendre la tension entre les deux pays : l'Union européenne la première, par l'intermédiaire de Josep Borell, en appelant à un arrêt des hostilités et entreprendre une médiation entre les deux pays.

C'est le cas aussi du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui a appelé les dirigeants respectifs pour les exhorter à parvenir à un règlement pacifique.

Ce lundi, le président français, Emmanuel Macron, a à son tour convié les deux nations à engager «sans délai» des négociations pour aboutir à une «paix durable», en recevant le Premier ministre arménien.

«Le recours à la force ne peut être la solution pour l'Arménie pas plus que pour l'Azerbaïdjan et le dialogue doit être rétabli sans délai», a-t-il souligné, au côté de Nikol Pachinian, devant la presse.

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