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Prey : un cauchemar spatial inoubliable

Ode à la science-fiction, «Prey» a toutes les qualités pour devenir un jeu culte. Disponible sur consoles et PC, le nouveau titre d’Arkane Studios offre aux joueurs une aventure horrifique digne d’«Alien» (1979) et de «The Thing» (1982).

Ces deux films ont d’ailleurs influencé ses développeurs, qui en ont extrait une atmosphère oppressante et la suspicion qui plane entre les protagonistes. La séquence d’ouverture de «Prey» cristallise ainsi toute l’essence du jeu. Celle-ci offre un excellent aperçu de la façon dont le jeu se déroulera par la suite, en n'hésitant pas à casser les barrières entre le virtuel et le réel.

On se réveille ainsi au côté de Morgan Yu, son héros (ou héroïne, le choix du sexe étant laissé au joueur). Traité comme un cobaye, il devra comprendre le mystère qui entoure Talos 1, la station spatiale où il réside en l’an 2032.

Le lieu est en effet gangrené par une race extraterrestre baptisée Typhon. Cette dernière menace à la fois la vie des scientifiques présents mais aussi l’avenir de l’humanité, si elle parvenait à s’échapper.

Une race alien polymorphe et redoutable

Un travail admirable a été mené par les créateurs du jeu afin de concevoir ces ennemis redoutables. «Nous ne voulions pas créer une race alien qui avait déjà été vue mille fois. Il nous a donc fallu presque deux ans pour imaginer les Typhons, qui sont au cœur de l’expérience du jeu», explique Seth Shain, lead systems designer chez Arkane.

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Ils s’appellent ainsi Tisseurs, Téléphates, Mimics, Cauchemars ou Fantômes et font partie du bestiaire. Il faudra d’ailleurs préférer ruser plutôt que de les affronter directement, ces adversaires pouvant prendre la forme d’objets du quotidien ou contrôler mentalement un être humain. Heureusement, Morgan mettra la main sur un arsenal imaginatif pour s’en défaire.

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Quelque part entre la série «La quatrième dimension» et le jeu vidéo «Half Life», «Prey» propose un scénario solide et un univers cohérent, qui captiveront les gamers. Seul bémol a retenir, la jouablitié du titre ravira davantage les «PCistes», le tandem clavier-souris se montrant plus efficace qu'avec les manettes sur consoles, lors des combats souvent âpres.

Rares sont les œuvres vidéoludiques à proposer un tel degré d'immersion, grâce à une direction artistique totalement pensée autour de son propos. On savait Arkane Studios capable du meilleur avec sa série Dishonored, ici leur talent confine au génie.

Prey, Bethesda, sur Xbox One, PS4 et PC.

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