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«Dragon Ball FighterZ» : le manga légendaire transcendé dans un jeu déjà culte

Rares sont les jeux vidéo à susciter un engouement quasi-mondial. Depuis sont annonce en juin dernier, Dragon Ball FighterZ est entré avec force dans le cœur des fans de la célèbre saga.

Tous caressaient l’espoir de s’essayer, un jour, à un jeu de baston qui transcende l’œuvre d’Akira Toriyama. Si, depuis sa création en 1984, les gamers ont pu apprécier des titres à la qualité variable et même d'excellentes surprises (Xenoverse 2, Fusions, Budokai Tenkaichi 3), jamais ces derniers n'ont atteint un tel niveau d'attente. Disponible ce vendredi 26 janvier, sur consoles et PC, DB FhighterZ ne les décevra pas, tant il transpose à l’écran toute la fureur et l’énergie des combats menés par Son Goku et sa clique.

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Sur un total de 24 combattants (dont trois cachés) prêts à entrer dans l’arène, il faudra en sélectionner trois pour former une équipe et se livrer à des joutes endiablées (3 Vs 3), avec la possibilité de changer de guerrier à tout moment. C'est d'ailleurs tout l'art du tag battle qu'il faudra maîtriser pour espérer faire la différence lors de combats furieux. Dragon Ball FighterZ est d'ailleurs très simple de prise en main. Il est ainsi possible de placer des combos impressionnants en appuyant plusieurs fois sur un même bouton et de lancer des coups spéciaux, voire destructeurs, avec des combinaisons de boutons aisées à reproduire. Tous les personnages possèdant d'ailleurs quasiment le même gameplay, il ne faut pas s'attendre à des jours d'apprentissage intensif, pour en maîtriser chaque protagoniste.

Les orfèvres d'Arc System Works

Reste que le jeu procure un plaisir immédiat et flatte rapidement l'ego de n'importe quel débutant en matière de jeu de baston. Il faudra néanmoins se méfier des joueurs les plus aguerris, puisque les pros du pad auront à cœur d'élaborer des stratégies, dont les moins bons gamers auront du mal à se défaire. On retrouve ici tout le savoir-faire du studio japonais Arc System Works, roi de la baston (Guilty Gear, BlazBlue...), qui a su capter toute l'essence de la série pour offrir une œuvre imparable.

Les fans biberonnés aux épisodes TV de Dragon Ball, Z et Super ont sans doute longtemps fantasmé la possibilité de prendre part aux combats dantesques et supersoniques que se livraient héros et ennemis de la saga. Et il est sans doute peu de dire que DB FighterZ est magnifique. La qualité des animations pourrait d'ailleurs servir de référence à certains dessinateurs de Dragon Ball Super, tant tout est soigné. Au gré d'explosions, de kaméhaméhas, de final flash et de coups dévastateurs, les joueurs n'ont pas le temps de souffler durant les duels. Tout s'enchaîne avec un sens du spectacle que peu de jeu de baston égalisent.

Seule véritable ombre au tableau, le mode histoire s'avère plus qu'anecdotique et obligera les gamers à aller péniblement à son bout durant près de 12 heures pour débloquer le seul vrai personnage inédit du jeu : C-21. Un androïde féminin machiavélique. Le véritable intérêt du titre de Bandai Namco est donc d'offrir un jeu d'arcade sublime qui promet d'amuser de longues heures les fans grâce à son mode en ligne ou versus local, pouvant opposer jusqu'à six joueurs.

Si l’on regrettera un mode histoire faiblard et un gameplay relativement identique pour chaque protagoniste, Dragon Ball FighterZ est bien le premier chef d'œuvre de cette nouvelle année. Ses combats fulgurants et sa beauté visuelle époustouflante en font un jeu vital pour tout fan du manga.

Dragon Ball FighterZ, Bandai Namco, sur PS4, Xbox One et PC.

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