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Instagram ouvre ce jeudi un espace à Paris pour éduquer les familles aux outils de protection en ligne

Dès ce jeudi 30 novembre, Instagram installe un stand sur le parvis de la gare Saint-Lazare à Paris pour sensibiliser les adolescents et les familles aux outils de protection disponibles sur le réseau social.

Cyberharcèlement, chantage à la webcam, violences sexistes et sexuelles, revenge porn, dépendance… L’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux peut comporter des risques. Pour accompagner les plus jeunes, ce jeudi 30 novembre, Instagram ouvre les portes d’une FamZone à Paris sur le parvis de la gare Saint-Lazare. Jusqu’au dimanche 3 décembre, cet espace éphémère proposera aux parents et aux adolescents une initiation à la sécurité en ligne ainsi qu’aux outils de protection disponibles sur le réseau social. 

Un événement 100% gratuit

Durant quatre jours, les visiteurs seront, notamment, accueillis par les associations Génération Numérique et e-Enfance dont les objectifs sont, entre autres, d’informer et de protéger les mineurs des risques et dangers sur les réseaux sociaux. Ils pourront bénéficier de conseils d’experts et participer gratuitement à des animations telles que «l’Écran interactif», un questionnaire évaluant le niveau de maîtrise du contrôle parental ou encore le «Safety Wall», comportant des tutoriels vidéo sur la sécurité. L’espace est accessible jusqu’à 20h. 

7 jeunes sur 10 exposés à du contenu choquant sur les réseaux sociaux

Avec l'avènement des réseaux sociaux, la sensibilisation des plus jeunes et la lutte contre la violence numérique sont devenues des enjeux majeurs. Des outils tels que le 3018, mis en place en février 2022, permettent aujourd’hui aux adolescents de signaler les actes de cyberviolences. Une enquête menée en ligne entre septembre 2022 et janvier 2023 par Génération Numérique révèle que 7 jeunes sur 10 ont déjà été exposés à du contenu choquant en ligne (propos racistes, images de maltraitance sur des animaux, de violence, scènes de guerre, de torture ou pornographique…). Seul 1 adolescent sur 4 signale les contenus choquant ou haineux (ou l’auteur de ces contenus) à l’administrateur du site ou du réseau social, d’après cette étude. 

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