En direct
A suivre

« Sideloading » : quelle est cette pratique que souhaite imposer le Japon à Apple ?

« Sideloading » : quelle est cette pratique que souhaite imposer le Japon à Apple ? En 2024, le Japon pourrait imposer le sideloading à la marque américaine. [Sara Kurfeß/UNSPLASH]

D’après un article de Nikkei Asia, le pays est en train d’étudier un projet de loi visant à encourager la pratique du Sideloading. D'ordinaire interdite pas la marque à la pomme, elle pourrait obliger à passer outre l'App Store pour les iPhone. L'Europe pourrait suivre la démarche.

D’après Nikkei Asia, le Japon entend réguler l’industrie des applications mobiles. En effet, le pays est sur le point de mettre en place une législation visant le sideloading, une pratique qui consiste à installer des applications sur son smartphone en évitant les boutiques officielles comme l’App Store (iOS) ou Google Play Store (Android).


Un sujet de discorde entre la marque à la pomme et son interlocuteur puisque Apple interdit le sideloading. D’après la société, cette technique pourrait entraîner des risques pour les appareils de ses utilisateurs en attirant les cybercriminels.


Un rapport sur le marché mobile japonais publié en avril 2022 indique par exemple, que le gouvernement considère Apple et Google comme des obstacles à la concurrence en entravant le développement de petites entreprises, notamment spécialisées dans les applications. C’est dans cette optique que le projet de loi contraignant Apple à s’ouvrir aux alternatives sera présenté au Parlement japonais courant 2024.

Qu’en est-il de l’Europe ?

Ce texte s’inspirerait du règlement sur les marchés numériques (DMA) mis en place par l’Union européenne en 2022. S’il s’applique progressivement depuis mai dernier, ce dernier «vise à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles des géants d’internet et corriger les déséquilibres de leur domination sur le marché numérique européen», d’après le site Vie publique.


Ainsi, Apple se prépare à s’ouvrir aux boutiques de distributions tierces en Europe. Cette démarche prendra effet dans le cadre d‘une mise à jour d’iOS 17 au premier trimestre 2024. Seule iMessage pourrait être épargnée. Selon l’entreprise américaine, son service de messagerie ne serait pas assez plébiscité par les utilisateurs professionnels. L’Union européenne n’a donc pas encore rendu son verdict concernant l’éligibilité de l’application à la DMA. Le résultat de l’enquête est attendu pour février prochain.

En cas de non-respect de la législation, la Commission européenne pourra imposer «une amende pouvant aller jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires mondial total et, en cas de récidive, jusqu'à 20% de ce chiffre d'affaires.»

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités