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Le Japon veut envoyer un astronaute sur la Lune

La Nasa envisage d'envoyer des hommes sur Mars au cours de la décennie 2030.

Le Japon ambitionne d'envoyer un de ses astronautes sur la Lune aux environs de 2030 dans le cadre d'une mission internationale, selon l'Agence d'exploration spatiale nippone (Jaxa).

Bien que le sujet ait été évoqué à maintes reprises dans le passé, c'est la première fois, selon une porte-parole de la Jaxa, qu'est officiellement présenté un tel plan pour qu'un Japonais aille au-delà de la station spatiale internationale (ISS).

Rien n'est encore décidé, mais les discussions vont s'approfondir pour aboutir à un projet plus concret l'année prochaine, a précisé la chaîne de télévision publique NHK. Le Japon n'imagine cependant pas développer seul un véhicule spatial dédié, ni diriger par ses propres moyens un vol habité de cette nature.

Une mission internationale conduite par les Américains ?

La Jaxa, qui a avancé l'idée lors d'une réunion d'experts cette semaine au ministère des Sciences et de l'Education, propose que les Japonais soient associés à une mission internationale conduite par son homologue américaine, la Nasa, à compter de 2025.

La Nasa envisage d'envoyer des hommes sur Mars au cours de la décennie 2030, mais étudie auparavant une mission en orbite autour de la Lune, qui entrerait dans le cadre des préparatifs de la longue et difficile épopée martienne.

Par une contribution sous forme d'apport de technologies japonaises, l'archipel serait en mesure d'obtenir le droit d'envoyer un de ses astronautes à la surface de la Lune, indique l'organisme.

Un projet lancé après l'ISS 

Ces ambitions renforcées du Japon s'inscrivent dans un contexte de compétition asiatique pour la conquête de l'espace : la Chine et l'Inde développent leurs programmes spatiaux. La capsule spatiale chinoise Shenzhou-11, embarquant deux astronautes, est revenue en novembre sur Terre sans encombre, concluant la plus longue mission habitée du pays dans l'espace (33 jours).

Il s'agissait d'ouvrir la voie au déploiement dans six ans d'une station habitée, au moment où la Station spatiale internationale (ISS), à laquelle Pékin n'est pas partie prenante, aura cessé de fonctionner.

En parallèle, Pékin mène un ambitieux programme lunaire, visant à envoyer un homme sur la Lune. En décembre 2013, la Chine a réussi à faire alunir sa sonde Chang'e-3, puis à débarquer sur la surface lunaire un véhicule téléguidé nommé «Lapin de jade».

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