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Mort de Silvio Berlusconi : qui est Marta Fascina, sa veuve 53 ans plus jeune que lui ?

Silvio Berlusconi et sa veuve, Marta Fascina, au bureau de vote pour les élections législatives de 2022. (MATTEO BAZZI / ANSA / AFP)

L'ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi est décédé ce 12 juin à l'âge de 86 ans. Il laisse derrière lui une veuve, Marta Fascina, cinquante-trois ans plus jeune que lui.

Une jeune veuve. Silvio Berlusconi, décédé ce lundi 12 juin à 86 ans, était marié à Marta Fascina, de 53 ans sa cadette. Née le 9 janvier 1990, Marta Antonia Fascina, de son nom complet, est originaire de Melito di Porto Salvo, en Calabre. Cette jeune femme blonde, aux faux airs de Lady Gaga, est diplômée en littérature de l'Université La Sapienza de Rome, l'une des plus réputées d'Italie.

Après ses études, elle a rejoint le bureau de presse et des relations publiques de Forza Italia à Milan, le parti politique créé par Silvio Berlusconi, avant de devenir députée en 2018, et d'être réélue à son poste en 2022.

Réputée discrète, la jeune femme ne partage sur Instagram que quelques moments de sa vie privée avec l'ancien président du Conseil, au milieu de publications partageant l'actualité de Silvio Berlusconi et de son parti. 

Concernant sa relation avec Silvio Berlusconi, celle-ci était passée quelque peu sous les radars avant d'être mise brutalement sur le devant de la scène, en août 2020, au travers d'une série de photos publiées dans le magazine Chi. Une opération de communication vraisemblablement orchestrée, l'hebdomadaire étant à cette époque la propriété du milliardaire italien.

Le parti avait fait savoir en mars 2020 que Silvio Berlusconi, s'était séparé de sa compagne, Francesca Pascale, après douze ans de vie commune.

Connu pour ses frasques à répétition, Silvio Berlusconi avait défrayé la chronique en 2010 pour s'être supposément livré, au sous-sol de sa villa, à des soirées très privées en compagnie de prostituées parfois mineures.

Berlusconi a connu une vie privée mouvementée

La révélation du scandale autour de ces soirées mêlant sexe et pouvoir, appelées «Bunga bunga», était intervenue dans le sillage d'une autre affaire non moins sulfureuse, celle du Rubygate.

Karima E-M., fille d'immigrés marocains, dite «Ruby Rubacuorie», avait été interpellée pour une sombre affaire de vol lorsque les policiers avaient eu la surprise de recevoir un appel de Silvio Berlusconi en personne, leur assurant que la jeune femme serait la nièce d'Hosni Moubarak, l'ancien président égyptien. Une version très vite démontée par l'enquête qui s'en suivra.

Poursuivi pour prostitution de mineure et abus de pouvoir, Berlusconi avait tenu des propos pour le moins controversés : «Il vaut mieux aimer les femmes qu’être gay», avait-il par exemple avancé.

Dans la foulée, son épouse d'alors, l'actrice Véronica Lario, avait demandé le divorce en 2009, excédée par le comportement de son mari. Quatre ans plus tard, en juin 2013, il avait finalement été condamné par la justice italienne à sept ans de prison et interdiction à vie de tout mandat public.

Puis, la cour d’appel l’avait acquitté et, en 2015, la Cour de cassation avait confirmé la décision. Les électeurs, en revanche, ne lui ont jamais donné une nouvelle chance au niveau national. 

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