L’adaptation par Hollywood de «Ghost in the Shell», la série de mangas et d’animes, n’est rien moins que l’événement cinématographique le plus attendu de ce printemps.
Scarlett Johansson y interprète le Major Kusanagi, une cyborg en charge de la section 9, unité d’élite qui se bat contre le cybercrime. Ses hommes et elle sont en alerte depuis qu’un cyberterroriste (Michael Pitt) élimine un par un les scientifiques de la firme Hanka. Cette affaire devient bientôt personnelle pour le Major.
Réalisé par Rupert Sanders («Blanche-Neige et le chasseur»), ce remake affiche un hommage appuyé à l’anime (1995) de Mamoru Oshii avec ses plans copiés-collés et ses décors cyberpunks. Le propos reste également le même, à savoir qu’il faut savoir garder sa part d’humanité dans un monde ultra-connecté.
Le film se distingue grâce à un casting original : Pilou Asbaek («Game of Thrones»), Michael Pitt (la série «Boardwalk Empire») et surtout l'acteur, réalisateur et artiste japonais Takeshi Kitano.
«Ghost in the Shell», de Rupert Sanders, avec Scarlett Johansson. En salles.