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«Les gardiens de la galaxie» : on a vu le dernier volet de la trilogie, et voici ce qu'on en a pensé

Le troisième et dernier volet de la saga «Les gardiens de la galaxie» sort ce mercredi au cinéma. Un ultime tour de piste réussi pour le réalisateur James Gunn et cette famille de marginaux intergalactiques du MCU.

Après l’échec d’«Ant-Man et la Guêpe : Quantumania», il va sans dire que les attentes sont grandes quant à la sortie, ce mercredi 3 mai, des «Gardiens de la galaxie 3», deuxième film de la phase 5 du Marvel Cinematic Universe (MCU). Toujours écrite et réalisée par James Gunn, et emmenée par Chris Pratt, Vin Diesel ou encore Dave Bautista, cette superproduction vient clore une trilogie commencée en 2014, laquelle a connu un succès inattendu, talonnant les Avengers dans le cœur des fans. Attention, cette ultime tour de piste promet «de vertigineuses montagnes russes autant sur le plan visuel qu’émotionnel». On confirme.

Dès les premières minutes du film, on retrouve l’équipe des outsiders au grand complet, mais plus ou moins en forme. Peter Quill peine à se remettre de la mort de Gamora - tuée par Thanos dans «Avengers : Infinity War» -, et doit, à son grand désespoir, se contenter d’une version alternative de sa bien-aimée, complètement «tarée» selon ses dires, qui a perdu la mémoire et s’est ralliée à Stakar et ses ravageurs (oui, Sylvester Stallone signe un retour furtif). Quant à Drax, Groot, Nebula, Mantis et Kraglin, tous semblent se plaire sur Knowhere qu’ils ont acquis auprès du Collectionneur, et qu’ils souhaitent transformer en véritable arche de Noé. Même Cosmo, la chienne de l’espace dotée de pouvoirs de télékinésie, y a trouvé refuge. Sans vous spoiler, on peut d’ores et déjà vous annoncer qu’elle sera d’une grande aide pour cette bande de marginaux.

Le passé de Rocket dans le viseur

Cette quiétude ne sera que de courte durée. Six ans après les événements d’«Avengers : Endgame», Peter Quill va en effet devoir réunir son escouade autour de lui pour combattre le Maître de l’évolution (Chukwudi Iwuji), un être obsédé par la création d’une «société parfaite». Ils devront également affronter Adam Warlock (Will Poulter), nouvelle recrue toute dorée du MCU introduite dans la scène post-générique des «Gardiens de la Galaxie Vol. 2». Ces deux-là vont obliger Peter Quill, alias Star-Lord, à sortir de sa léthargie (tant mieux), surtout quand Rocket est menacé et risque de perdre la vie.

Doublé à l’âge adulte et dans la version originale par Bradley Cooper, Rocket Raccoon, le raton-laveur le plus cool de la galaxie, est au centre de ce récit d’une durée de 2h30 (le plus long de la franchise). C'est la star pour James Gunn. «D’où il vient, qui il est. C’est ce qu’il m’importait vraiment de raconter», a confié le réalisateur lors de sa venue à Paris la semaine dernière pour promouvoir le film. «C'est un petit animal qui a été enlevé et transformé en quelque chose qu'il n'aurait pas dû être, explique-t-il. Il s'est senti complètement ostracisé et aliéné par toutes les autres formes de vie de la galaxie». Les spectateurs vont enfin connaître le passé de Rocket (vraiment trop attachant), et de ce fait, on vous conseille vivement de préparer vos mouchoirs.

De l'action, de l'humour et de l'émotion

De l’émotion, il y en a beaucoup dans ce troisième et ultime chapitre. Surtout quand on sait qu’une partie du casting s’apprête à faire ses adieux au MCU, à l’instar de Zoe Saldana qui abandonne son costume de Gamora pour de bon. Mais ces aventures rafraîchissantes qui voient l’arrivée de nouveaux venus, dont le personnage Adam Warlock qui aurait mérité d’être davantage exploité, n’en délaissent pas moins l’humour. La marque de fabrique des Gardiens qui ne cessent de détourner les codes des films de super-héros. Le tout sur une bande-originale rythmée qui fait mouche comme toujours.

S’il explore les traumatismes profonds des personnages et aborde les notions de deuil, de compassion et d’empathie, ce grand spectacle ne manque pas non plus d’action avec des scènes de combat spectaculaires et brutales. Ça envoie du lourd, on vous aura prévenus.

On ne pouvait pas espérer mieux comme baroud d’honneur. Et James Gunn offre aux spectateurs un spectacle d'une grande qualité. «Je voulais juste réaliser le film le plus cool possible. Et cela a été d’autant plus gratifiant qu’il constitue une déclaration personnelle : Rocket, c'est moi et ce film me raconte», confesse celui qui boucle sa trilogie MCU d’une main de maître, avant de rejoindre DC Studios, dont il est désormais coprésident avec Peter Safran.

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