Après la projection des deux premiers épisodes au Festival de Cannes, Sam Levinson, le réalisateur de «The Idol», a pris le temps de réagir aux critiques qui qualifient la série de «porno tordu» et qui s’indignent des scènes crues qu’elle contient.
Sam Levinson en a vu d’autres. Alors que certaines critiques se sont précipitées pour descendre en flèche «The Idol» après la projection en première mondiale de ses deux premiers épisodes, lundi soir, lors du Festival de Cannes, qualifiant la série de «porno tordu», le réalisateur n’a jamais perdu son calme au moment de répondre aux questions lors de la conférence de presse.
«Je pense que parfois, les choses révolutionnaires sont poussées à l’extrême», explique-t-il. «Nous sommes conscients d’avoir fait une série provocante», poursuit-il, avant de faire allusion à l’article publié par Rolling Stone en février dernier sur un tournage présenté comme «chaotique».
«Quand ma femme a lu l’article, je lui ai dit : ‘Je crois que nous sommes en train de faire la plus grande série de l’été’. Pour ce qui est du récit qui était présenté, cela m’était totalement étranger. Mais je sais qui je suis… les gens peuvent écrire ce qu’ils veulent. Cependant, si je devais avoir une objection, c’est que l’article a évité toutes les informations que ne collaient pas à leur histoire. Mais on voit beaucoup cela ces derniers temps», a-t-il ajouté.