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«Le croque-mitaine» : faut-il aller voir l'adaptation de la nouvelle de Stephen King au cinéma ?

Les fans de films d'horreur guettent la sortie du «Croque-Mitaine», ce mercredi au cinéma. Mais cette énième adaptation d'une nouvelle de Stephen King est-elle à la hauteur des attentes ?

«The mist», «Simetierre», «Misery», «Shining», «Ça»… On ne compte plus les adaptations cinématographiques des best-sellers du maître de l’horreur, le bien-nommé Stephen King. Ce mercredi 31 mai, sa nouvelle «Le croque-mitaine» («The boogeyman», en version originale), issue du recueil «Danse macabre» paru en 1978, connaît une nouvelle vie sur grand écran. Que ceux qui craignent le noir et souffrent d’une phobie des placards passent leur chemin.

Contrairement au texte d’origine qui se résume à huit pages, l’intrigue du long-métrage a été fortement remaniée et enrichie. Notamment en faisant de Sadie Harper (Sophie Thatcher, vue dans la série «Yellowjackets»), le personnage principal, là où Stephen King avait préféré s’intéresser à son père Will dans un huis-clos glaçant. Ce dernier, psychiatre de son état, voyait débarquer dans son cabinet Lester Billings, un mystérieux patient qui avait vu ses enfants disparaître dans d’atroces conditions à cause, selon lui, d’une force maléfique.

Une intrigue enrichie pour un résultat inégal

Dans le film du Britannique Rob Savage, auteur de «Host», Sadie, encore bouleversée par la mort récente de sa mère, tente d’alerter son père de la détresse de sa petite sœur Sawyer. La fillette n’arrive plus à dormir dans sa chambre, de peur d’entendre ou de voir un monstre tapi dans l’ombre, qui se nourrit de la douleur et de la souffrance des enfants. Seule solution : se promener dans les couloirs avec sa grosse veilleuse. 

S’il ne révolutionne pas le genre et enchaîne les poncifs de l’épouvante, ce «Croque-mitaine» 2023 reste de bonne facture, avec des jumpscares plutôt réussis. Et cette version revisitée aurait même plu à Stephen King. «Apparemment, il a sursauté à de nombreuses reprises, raconte le cinéaste. (…) Le lendemain matin, j’ai reçu un e-mail (de sa part), disant : ‘Robert, je pense toujours à ton film'.»

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