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«The Flash» : que vaut le film de super-héros de DC Comics avec Ezra Miller ?

Après des années d'attente, les fans vont enfin pouvoir découvrir ce mercredi «The Flash», première aventure solo de l'homme le plus rapide de l'écurie DC Comics. Mais faut-il aller voir cette superproduction ?

Il a beau être «l’homme le plus rapide de l’univers DC Comics», il a pris son temps avant de débarquer sur grand écran. Maintes fois repoussé et victime de nombreuses mésaventures, «The Flash», dédié pour la première fois entièrement au super-héros de la Justice League, sort enfin au cinéma ce mercredi 14 juin. Pour le meilleur et pour le pire.

En lisant le scénario, cette superproduction au budget de 220 millions de dollars et réalisée par Andy Muschietti, qui a signé la saga «Ça» adaptée de l’œuvre de Stephen King, a de quoi séduire. Incarné par le controversé Ezra Miller, Barry Allen et sa légendaire force véloce, essaie tant bien que mal de se faire une place entre un Batman, époque Ben Affleck, qui fait figure de vieux sage, et une Wonder Woman (Gal Gadot) qui en impose avec son lasso de vérité. Par le plus grand des hasards, le jeune homme découvre qu’il a le pouvoir de remonter le temps et ainsi modifier le passé. Faisant fi des mises en garde de son grand pote Bruce Wayne, Barry se lance à l’assaut du multivers, et tente de sauver sa mère de la mort, et indirectement d’empêcher son père, accusé du meurtre, de finir ses jours en prison.

Mais ces petits voyages dans le temps, façon «Retour vers le futur» où Eric Stoltz aurait remplacé Michael J. Fox, ne sont pas sans conséquences. Barry, alias The Flash, se retrouve face à son double avec quelques années en moins, un ado plus intéressé à fumer des joints qu’à sauver le monde. Pourtant, ces deux-là vont devoir s’entendre pour combattre le méchant kryptonien, le général Zod (Michael Shannon), qui semble tout droit revenu de «Man of Steel». Et comme Superman n’existe pas encore, ils vont devoir convaincre le vieux Batman de sortir de sa retraite, et pactiser également avec Supergirl. Rien que ça.

Une narration qui s'étire et des effets spéciaux ratés

Un divertissement inégal qui multiplie donc les arcs narratifs et les caméos, parfois inutiles, pendant deux heures et vingt-quatre minutes. C’est long, très long, trop long. On se perd dans les méandres du multivers sans réellement en comprendre les enjeux. Si on ne boude pas notre plaisir de retrouver Michael Keaton en Batman pendant une seconde partie qui ne tient principalement que sur lui, et que l’on reconnaît le jeu tout en nuances d’Ezra Miller, on regrette que les effets spéciaux viennent tout gâcher, tant ils sont techniquement ratés.

De même pour l’humour souvent lourd, malgré une scène d’ouverture à mourir de rire avec une chute de bébés et de chiens en slow motion qui laissait pourtant présager le meilleur. James Gunn et Peter Safran avaient promis un grand film qui allait propulser l'univers des super-héros dans un autre monde, il n'en est rien. Nous sommes restés sur Terre, quelque peu déçus.

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