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Les 10 meilleurs films de 2017

Charlie Hunnam, vu dans la série «Sons of Anarchy», incarne l'explorateur britannique Percival Harrison Fawcett dans le film de James Gray «The Lost City of Oz». Charlie Hunnam, vu dans la série «Sons of Anarchy», incarne l'explorateur britannique Percival Harrison Fawcett dans le film de James Gray «The Lost City of Oz».[Copyright StudioCanal / Aidan Monaghan]

De «The Lost City of Z» à «La La Land», en passant par «Battle of the Sexes», l'année 2017 fut riche en émotion dans les salles de cinéma. CNEWS a dressé sa liste - forcément subjective - des 10 meilleurs longs métrages sortis sur les écrans français en 2017. 

«The Lost City of Z», de James Gray

En mars 2017, l'attente fut enfin récompensée. En effet, il a fallu quatre bonnes années de patience aux spectateurs pour voir le nouveau film de James Gray après «The Immigrant». Pour «The Lost City of Z», le réalisateur américain de «La Nuit nous appartient» s'est intéressé à la destinée hors du commun de l'explorateur Percival Harrison Fawcett qui, toute sa vie durant et jusqu'à sa disparition énigmatique, chercha à découvrir une mystérieuse civilisation cachée d'Amazonie. Gray signe une quête dans l'enfer amazonien, dans la lignée d'«Aguirre, la colère de Dieu» de Werner Herzog, au scénario captivant qui insiste sur les contradictions qui déchirait l'explorateur britannique, son obsession et sa famille. En outre, la photographie et la lumière y sont à couper le souffle et la prestation de Charlie Hunnam n'est pas en reste non plus. 

«Dans un recoin de ce monde», de Sunao Katabuchi

Film d'animation japonais sorti sur les écrans en septembre, «Dans un recoin de ce monde» a été récompensé du prix du Jury au Festival du film d'animation d'Annecy. Le réalisateur Sunao Katabuchi y montre le quotidien des habitants de la région d'Hiroshima avant la bombe. Ce drame historique montre la vie de tous les jours avec une minutie pleine de poésie et fait en outre le portrait d'une jeune femme, douée pour le dessin qui aurait pu être artiste dans une autre vie, à la fois sensible aux choses extérieures et en même temps perdue dans ses rêveries. Ce récit universel, beau et poignant, touchera au coeur la plupart des spectateurs. 

 

«Battle of the Sexes», de Jonathan Dayton et Valerie Faris

Une histoire incroyable de courage et de lutte féministe par un duo de cinéastes touchés par la grâce. Sorti au dernier trimetre, «Battle of the Sexes» signait le grand retour des réalisateurs du film culte «Little Miss Sunshine». Jonathan Dayton et Valerie Faris donnent à voir le match de tennis historique, ainsi que ses coulisses, qui opposa en 1973 la championne américaine Billie Jean King et l'ex numéro un mondial Bobby Riggs. En jeu, le combat de Billie Jean King pour faire évoluer les droits des joueuses de tennis dans un circuit encore marqué de l'empreunte du patricarcat. 

«Silence», de Martin Scorsese

Martin Scorsese continue d'interroger la foi vingt-neuf ans après «La Dernière tentation du Christ». Avec «Silence», le cinéaste livre une fresque qui suit deux prêtres jésuites (Andrew Garfield et Adam Driver) qui décident de partir au Japon pour retrouver la trace d'un des leurs, le père Ferreira (Liam Neeson), porté disparu alors que les Chrétiens y sont persécutés. Au péril de leur vie, ils vont enquêter dans le pays, aidés par des villageois qui vont payer le prix de leur fraternité. Une fois de plus, Scorsese réussit l'exploit d'engendrer une mise en scène puissante qui s'appuie notamment sur la prestation intense d'Andrew Garfield. «Silence» est un film qui pourra parfois paraître austère mais qui saura mûrir dans l'esprit du spectateur. 

«Get Out», de Jordan Peele

Film de genre sorti sur les écrans en mai dernier, «Get Out» a bousculé le train-train des sorties cinématographiques de ce mois généralement pauvre en pépite. Entre film d'épouvante, comédie noire et satire sociale grinçante, le long métrage de Jordan Peele a fait mouche auprès de la critique qui y a touvé un scénario loin d'être cousu de fil blanc, une ambiance oppressante et des interprètes brillants. Il ne serait pas étonnant qu'il reparte avec une récompense aux Golden Globes le 7 janvier prochain.

«The Square», de Ruben Östlund

Palme d'or du dernier Festival de Cannes, le film du Suédois Ruben Östlund a su convaincre de nombreux critiques. Même s'il a ses détracteurs dont CNEWS ne fait pas partie... Satire sociale sur le décalage entre les paroles et les actes d'une certaine catégorie sociale, «The Square» abat ses cartes d'un cinéma audacieux et impertinent. La virtuosité de la mise en scène du réalisateur de «Snow Therapy» offre des séquences vibrantes et cocasses à la fois. 

«Barbara», de Mathieu Amalric

Le film de Mathieu Amalric sur l'interprète de «L'Aigle noir» disparue il y a vingt ans mérite amplement le prix Louis-Delluc 2017, récompense considérée comme le «Goncourt du 7è art», qui lui a été remis mi-décembre. Amalric y signe un vrai-faux biopic dans lequel il se met en scène lui et son ex compagne à la ville Jeanne Balibar. Ils y interprètent respectivement le réalisateur d'un film sur la vie de la chanteuse et l'actrice qui l'incarne devant la caméra. Le long métrage n'apprend aux néophytes que peu de choses de la vie de Barbara mais il met magnifiquement en lumière certaines de ses chansons et donne à coup sûr une magnifique leçon de mise en scène. 

«Moonlight», de Barry Jenkins

Même si «Moonlight» a été récompensé de l'Oscar du meilleur film au début de l'année 2017, il ne faut pas oublier que le public français n'a pu découvrir en salles le film de Barry Jenkins qu'au mois de février. De nombreux films ont su tirer leur épingle du jeu depuis mais le souvenir de «Moonlight» perdure tant ce drame sur un jeune Afro-Américain qui découvre son homosexualité dans le Miami des années 1980 laisse une trace lumineuse dans le cru 2017. A voir également pour la prestation de Mahershala Ali dans un second rôle éblouissant. 

«La La Land», de Damien Chazelle

Au même titre que «Moonlight», le film phénomène de Damien Chazelle «La La Land» a marqué l'édition 2017 des Oscars, avec pas moins de six statuettes, mais a conquis le public français à partir du mois de janvier 2017. Cette comédie dramatique sur deux jeunes gens aux grandes espérances et qui font leurs premiers pas dans la Cité des Anges est un hommage au cinéma de Jacques Demy et à l'âge d'or des comédies musicales hollywoodiennes. Damien Chazelle confirme sa stature de jeune réalisateur à suivre après déjà un premier film qui avait fait mouche, «Whiplash». 

«Les Gardiens de la Galaxie 2», de James Gunn

Les blockbusters sont souvent les oeuvres les plus plébiscitées dans les salles, pourtant on ne peut pas dire que ce genre de films fassent les choux gras de la presse dans leurs top 10 des meilleurs films de l'année. En 2017, plusieurs films appartenant à cette catégorie ont quand même su s'attirer les faveurs des critiques. «Les Gardiens de la Galaxie 2» clôt notre top 10. Effets spéciaux renversants, scénario aux petits oignons, personnages fascinants, bande originale rock n' roll, une bonne dose de fun et un final terriblement émouvant : James Gunn est le maître qui a su apporter à Marvel à la fois émotion et renouveau. 

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