La réputation de l’éditeur 2K n’est plus à faire dans le monde de la simulation de basketball. Et avec NBA 2K18, il continue de repousser les frontières de l’excellence.
Une pluie de superlatifs, tous plus élogieux les uns que les autres, vont une nouvelle fois accompagner la sortie de ce NBA 2K18. Et c'est tout à fait justifié. Réalisé par des fans de la balle orange – Rob Jones, un des producteurs exécutifs du jeu présent chaque année pour le lancement en France est un mordu de NBA – et des équipes techniques dont l’exigence de réalisme frise l’obsession, chaque opus signé 2K Sports réserve son lot d’améliorations et de nouveautés. Cette édition 2017-2018 ne fera pas exception. Chaque année, on se demande comment ils vont faire pour repousser les limites d’un jeu qui semblait déjà proche de la perfection. Et à chaque fois, ils parviennent à ne pas nous décevoir, ou presque (oui, le NBA 2K15 avec la collaboration de Spike Lee avait ses défauts, notamment concernant la longueur des cinématiques).
Ce jeudi 7 septembre au matin, CNEWSMatin a eu la chance de pouvoir tester le jeu, sur PS4 et sur grand écran. Alors que le «Prélude» sera disponible en téléchargement gratuit le lendemain, soit le 8 septembre, avec l’opportunité d’entamer sa carrière (dont nous avons parlé ici), et que le jeu sera disponible à la vente à partir du 15 septembre (et on a aussi parlé des All-Time Teams), voici notre ressenti manette en main lors des deux parties jouées au cours de cet essai (Los Angeles Lakers vs Philadelphia 76ers, puis Denver Nuggets vs OKC Thunder).
Des graphismes de très haute qualité
Oui, tous les ans, on se répète : «Les graphismes sont mieux cette année». Mais là, NBA 2K a encore franchi un cap. Il suffit de regarder la précision des détails entre la version numérique de Gordon Hayward dans NBA 2K17 et NBA 2K18 pour mieux comprendre de quoi on parle.
Gordon Hayward in NBA 2K17 (left) vs. NBA 2K18 (right) pic.twitter.com/jVxhLo1I4k
— Steve Noah (@Steve_OS) 4 août 2017
Ou les autres.
Damian Lillard in NBA 2K17 (left) vs. NBA 2K18 (right) pic.twitter.com/HTzWrmDkjw
— Steve Noah (@Steve_OS) 29 juillet 2017
Dwight Howard in NBA 2K17 (left) vs. NBA 2K18 (right) pic.twitter.com/qq4S23QOOY
— Steve Noah (@Steve_OS) 31 juillet 2017
D'Angelo Russell in NBA 2K17 (left) vs. NBA 2K18 (right) pic.twitter.com/t9HtAEtWyl
— Steve Noah (@Steve_OS) 3 août 2017
Nick Young in NBA 2K17 (left) vs. NBA 2K18 (right) pic.twitter.com/dkExAc02qY
— Steve Noah (@Steve_OS) 31 juillet 2017
Ces images se passent de commentaire. Et quand on entame une partie, la qualité accrue des graphismes sautent immédiatement aux yeux. Pour notre grand plaisir.
L’ambiance toujours plus fidèle à la réalité
L’an dernier, NBA 2K avait parlé de sa volonté de capter chaque son, dans chaque stade, pour le restituer le plus fidèlement possible dans le jeu. Les animations satellites – cheerleaders, machine à lancer des t-shirts, etc. – sont, là encore, proches de la perfection. Le public dans les tribunes réagit en adéquation à ce qui se passe sur le terrain (la plupart du temps), les commentaires sont fluides et en rapport avec l’action (avec en bonus la présence de Kobe Bryant lors du match avec les Lakers). Bref, l’environnement général a lui aussi bénéficié d’une amélioration visible.
Un «gameplay» ultra réaliste
Personne ne pourra reprocher à NBA 2K de ne pas écouter les joueurs. Un des secrets de fabrication du jeu, au-delà du talent des équipes qui travaillent à sa réalisation, est le fait de prendre en considération l’avis de ceux qui y jouent. Certains ajustements prennent plus de temps que d’autres, et ne font peut-être pas plaisir à tout le monde, mais la majeure partie du temps, les modifications apportées à chaque nouvelle édition représentent un pas supplémentaire vers un réalisme toujours plus poussé.
Et ce NBA 2K18 atteint des sommets en la matière. La première chose que l'on remarque, c’est la fluidité des mouvements, toujours plus affinés. Les animations préprogrammées – par exemple quand on est en défense, quand on réalise un lay-up, ou quand on dribble avec le ballon – ne sont pas aussi pesantes sur le mouvement des joueurs que dans les versions précédentes. Manette en main, on sent que c’est à nous de gérer les dribbles, les mouvements en défense, de se battre pour un ballon, un rebond, etc. La liberté semble totale (ou presque). A tel point que chaque erreur d’appréciation se fait ressentir immédiatement, comme une passe hasardeuse à un joueur serré par son défenseur (= perte de balle).
Le respect des espaces et du rythme de jeu est bluffant. Si quelqu’un vous voit jouer à NBA 2K18, il aura probablement des difficultés à comprendre s’il s’agit d’un vrai match, ou non. L’intelligence artificielle a été, elle aussi, améliorée. Les joueurs sur le terrain bougent mieux sans la balle, et possèdent une meilleure lecture du jeu. Ils savent proposer des coupes au panier, ou se démarquer sur les ailes. Les équipes s’adaptent aux stratégies que vous mettez en place, aussi bien en défense qu’en attaque, et savent reconnaître vos tendances, et exploiter les duels à leur avantage. Ce serait presque terrifiant tellement c’est bien fait (je vous rassure, la marge d’erreur se trouve dans les capacités individuelles des joueurs, ce qui permet de faire la différence si on adopte la bonne stratégie en exploitant les faiblesses de l’adversaire).
Pratiquer le basketball, ou du moins avoir des notions, sera définitivement un «plus» dans NBA 2K18. Passer, couper, défendre, trouver le joueur démarqué, changer de rythme, etc. ce jeu est le plus fidèle possible en ce qui concerne les fondamentaux du basket.
Le tir, revu et corrigé
Après avoir instauré un système de jauge qu’il fallait centrée, et/ou remplir dans les versions précédentes, NBA 2K18 revient à un mouvement plus simple en ce qui concerne le tir. Le joueur doit trouver le timing parfait pour relâcher son shoot. La pression des défenseurs aura bien évidemment des conséquences sur le résultat final. Mais les commentaires (timing du tir et défense appliquée) qui accompagnent chaque tir permettent de mieux comprendre la réussite, ou non, du shoot. Pour ceux qui s’en souviennent, la jauge de tir se rapproche de celle présente de la version de NBA 2K11. Pour réussir ses tirs, il sera important de bien les sélectionner, et de faire tourner la balle pour parvenir à trouver une ouverture. Sans cela, les déconvenues seront nombreuses.
Bilan : NBA 2K18 possède tous les ingrédients pour s’imposer comme la meilleure version jamais produite par 2K Sports. Le mode MaCARRIÈRE s’annonce passionnant avec l’objectif d’obtenir un total de 99 d’évaluation générale avec son joueur. Il sera possible de le faire progresser comme bon nous semble, en jouant exclusivement sur «Le Playground» et en se baladant dans «Le Quartier», ou en suivant une carrière NBA classique. Ou les deux. Le choix est libre. Ce qui ne devrait pas déplaire aux fans.
Pour rappel : NBA 2K18 proposera une version téléchargeable gratuitement sur PlayStation®4 et PlayStation®3, Xbox One et Xbox 360, Nintendo Switch et PC dès le 8 septembre, offrant aux joueurs la possibilité de démarrer le mode MaCARRIÈRE. Le jeu sera disponible dans son intégralité dès le 15 septembre. Les plus impatients peuvent précommander le jeu ici.
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