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«Le jour où elle a pris son envol», une BD pour mieux se connaître

Les aventures de Clémentine s'offrent un deuxième tome. [© Bamboo/Marko/BeKa/Cosson]

Comment savoir qui l’on est vraiment, afin d’être en adéquation avec soi ? C’est la question à laquelle le duo d’auteur BeKa (Bertrand Escaich et Caroline Roque) ainsi que le dessinateur Marko tentent de répondre dans «Le jour où elle a pris son envol». Une BD qui nous invite à s’ouvrir au monde.

Les planches, mises en couleur avec justesse par Maëla Cosson, narre les voyages de Clémentine. Une trentenaire parisienne dans la fleur de l’âge, insatisfaite par son travail et sa vie de couple. Tout bascule, le jour où elle réalise qu’elle n’est pas heureuse. Elle choisit alors de partir à la recherche d'une vieille connaissance, Antoine, un homme positif rencontré dans le premier tome «Le jour où le bus est reparti sans elle» (éd. Bamboo). Clémentine décide de reprendre sa quête existentielle pour le retouver. Si la thématique de cette œuvre n’est pas nouvelle, son traitement par le quatuor qui s’est penché sur la vie étonnante de Clémentine, reste original. Et c’est sans doute ce qui a incité ses auteurs à lui offrir une suite.

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© Bamboo/Marko/BeKa/Cosson

« C’est un personnage féminin qui s’est imposé de lui-même et qui s’est construit au fil des histoire que nous avons lues ou entendues autour de nous. Clémentine nous a finalement emmené où elle voulait, c’est d’ailleurs assez étonnant à expliquer, mais on ne la contrôlait pas tant que ça en tant qu’auteurs», confie le duo BeKa, déjà derrière les BD à succès «Les Rugbymen» (29 albums parus) et «Studio Danse» (17 albums parus), chez le même éditeur. « Nous avons d’ailleurs choisi une femme, car elles sont souvent plus expressives que les hommes et davantage dans la recherche de solutions alternatives», précisent-ils.

De l'air du Grand Nord à celui d’Asie, de promenades en campagne aux soirées des villes… Les cases dépeignent le destin de cette globe-trotteuse et nous font voyager avec elle au détour de rencontres et d’apprentissages de la culture d’autrui. « Lorsqu’on ouvre l’album, nous voulons inspiré l’envie de voyager au lecteur », précise le couple. « De mon côté, j’avais besoin que tout soit très cool, afin d’exprimer un trait simple, souligne Marko, dont le talent s'était déjà exprimé sur «Agence Barbare» et «Les Godillots» (toujours chez Bamboo). La coloriste, Maëla, intervenait comme une troisième lecture, comme un auteur à part, et nous lui avons laissé faire ce qu’elle voulait ». En résulte, des planches apaisantes, sans agressivité. Le choix de tons pastel, alliées à un dessin aux lignes fluides, offre une ambiance en adéquation avec ce récit fait de multiples rencontres et finalement très introspectif.

Un troisième tome est déjà en route pour conclure cette trilogie. Si rien n’est encore dit autour du prochain voyage de Clémentine, ses auteurs promettent déjà que « son mentor, Antoine, en livrera plus… »

«Le jour où elle a pris son envol», de BeKa, Marko et Maëla Cosson, éd. Bamboo.

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© Bamboo/Marko/BeKa/Cosson

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