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GSK va se renforcer au sein de ses filiales en Inde et au Nigeria

Le siège du laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline à Londres [Odd Andersen / AFP/Archives] Le siège du laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline à Londres [Odd Andersen / AFP/Archives]

Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), dont les résultats pâtissent de la conjoncture morose en Europe, a annoncé lundi qu'il allait renforcer sa présence au sein du capital de ses filiales en Inde et au Nigeria.

Le groupe a annoncé dans un communiqué le lancement d'une offre publique, d'un montant estimé à 591 millions de livres (environ 730 millions d'euros) afin de monter de 43,2% à 75% du capital de sa filiale indienne dans la santé grand public (consumer healthcare).

Le prix de cette offre, fixé à 3.900 roupies par titre, représente une prime d'environ 28% par rapport au cours de clôture de vendredi.

"Cette transaction représente une nouveau pas dans la stratégie de GSK d'investir dans les marchés mondiaux ayant la plus forte croissance", a commenté David Redfern, responsable de la stratégie chez GSK.

GSK a indiqué par ailleurs dans un communiqué distinct le lancement d'une offre publique visant à monter à 80% de sa filiale au Nigeria dont il détient actuellement 46,4%. Le montant de l'opération est estimé à environ 62 millions de livres.

Le groupe pharmaceutique avait annoncé le 31 octobre une baisse de 18,5% de son bénéfice net au troisième trimestre, en raison d'une conjoncture morose en Europe, où il a décidé de passer en revue ses activités.

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