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Triple meurtre à Amiens : le conjoint d'une des victimes reconnait les faits

Le suspect a «reconnu avoir tué sa compagne Jennifer par étranglement». [DENIS CHARLET / AFP]

Le conjoint d'une des victimes reconnaît être l'auteur du triple homicide survenu mi-avril à Amiens, dans la Somme.

Le 15 avril dernier, une enquête pour homicides avait été ouverte par le parquet d'Amiens après la découverte des corps de deux femmes âgées de 26 et 25 ans et un jeune garçon âgé de 3 ans.

Le conjoint de l'une des victimes et père de l'enfant tué, à été finalement placé en garde à vue ce mercredi est passé aux aveux. 

Une information judiciaire a été ouverte jeudi à l'encontre de l'homme de 48 ans sous le coup d'une enquête pour «meurtre sur mineur» et «meurtre par conjoint».

Entendu au CHU d'Amiens, il a «reconnu avoir tué sa compagne» Jennifer par étranglement. Les faits seraient survenus, selon ses déclarations «au cours du week-end du 9-10 avril, dans un contexte de dispute après une forte alcoolisation de sa part».

Les sorts de son fils Eliam 3 ans, et de sa belle-soeur Amélia, 26 ans, restent plus flous mais «il a néanmoins admis qu'il était nécessairement l'auteur» de leurs homicides, l'enfant aurait été tué le lundi et Amélia le mardi mais la chronologie «demeure incertaine» a ajouté le procureur de la République d'Amiens Alexandre de Bosschère dans un communiqué.

L'homme avait tenté de mettre fin à ses jours

Les recherches sur les téléphones portables des victimes «ont permis de déterminer» que le suspect avait «délibérément fait venir sa belle-soeur lundi soir, prétextant une bonne nouvelle à lui annoncer». 

La veille de la macabre découverte, soit le jeudi 14 avril, l'homme a été victime d'un violent accident de la route, percutant volontairement un camion. Le mercredi, le suspect avait déjà tenté de mettre fin à ses jours et avait acheté une «cloueuse électrique» avec laquelle «il a tenté de se suicider en se plantant 7 clous de plusieurs centimètres au niveau de la tête, du cou et du thorax». 

Hospitalisé, son état ne permettait pas jusqu'alors son audition sur les faits. Connu des services de police et de justice pour des faits de faux, d'escroquerie ou de travail dissimulé, le suspect «n'a jamais été condamné pour des faits de violence», avait indiqué à l'AFP le procureur Alexandre de Bosschère. Le parquet a requis son placement en détention. 

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