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Moselle : un homme de 82 ans armé d'un fusil tué par un gendarme

Selon les premiers éléments, l'homme aurait «fait usage à plusieurs reprises de son arme en tirant en l'air puis en épaulant et visant les gendarmes». [MYCHELE DANIAU / AFP]

Un homme de 82 ans est décédé dimanche en Moselle, atteint par le tir d'un gendarme. Ce dernier aurait agi en état de «riposte légitime», selon le procureur, l'octogénaire ayant fait feu en direction des gendarmes avec un fusil.

Un drame dont les circonstances restent à éclaircir. Dimanche, un homme armé de 82 ans a été tué en Moselle, mortellement touché par le tir d'un gendarme.

Une enquête de l'inspection de la Gendarmerie nationale (IGGN) a été ouverte, a indiqué dans un communiqué Brice Partouche, selon lequel «l'hypothèse d'une riposte légitime des militaires de la gendarmerie est, en l'état des investigations, privilégiée».

Les faits se sont produits dimanche après-midi à Fontoy, une commune à une quarantaine de kilomètres au nord de Metz. Alertés «au sujet d'un homme susceptible de faire usage d'une arme à feu», les militaires ont découvert l'octogénaire devant son domicile, muni d'un fusil de la Seconde guerre mondiale, selon Brice Partouche.

des tirs en direction des gendarmes

Selon les premiers éléments, l'homme, «malgré les sommations», n'a pas obtempéré mais aurait au contraire «fait usage à plusieurs reprises de son arme en tirant en l'air puis en épaulant et visant les gendarmes», a poursuivi le magistrat.

Un gendarme «aurait alors fait usage de son arme (...) en direction de l'intéressé qui se serait immédiatement effondré», selon le procureur. Son décès a été constaté par les services de secours présents.

Le médecin légiste a par la suite constaté sur le corps un impact «au niveau de la hanche», élément qui doit toutefois être confirmé par une autopsie, a-t-il ajouté.

Dix-huit étuis «percutés» ont été retrouvés près du corps de l'octogénaire ainsi que «au moins deux projectiles» fichés dans un panneau de signalisation et une porte de garage derrière les gendarmes, «laissant ainsi supposer que le décédé aurait ouvert le feu en direction des militaires», a encore indiqué Brice Partouche. Il précise que, selon «les premiers éléments», «un seul tir a été réalisé par les gendarmes».

Des témoignages font état «d'une très forte consommation d'alcool» de la part de l'octogénaire «qui aurait par ailleurs manifesté sa volonté de mettre fin à ses jours», a encore indiqué le procureur.

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