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Paris : un homme arrêté pour conduite en état d’ivresse puis reconnu comme suspect pour un meurtre survenu en mars

Son visage avait été diffusé dans tous les commissariats de France. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Après son interpellation dimanche 9 juillet pour conduite en état d’ivresse, un homme a été reconnu dès son arrivée au poste de police, comme étant le principal suspect d’un meurtre commis en mars à Paris.

Dimanche 9 juillet, à l'aube, un homme a été interpellé pour conduite en état d’ivresse, puis emmené au commissariat du 18ème arrondissement, a appris l’AFP ce lundi. 

Également accusé d’outrage et de conduite sans permis, l’individu a été examiné toute la matinée, afin de vérifier que son état de santé était bien compatible avec le régime de la garde à vue, a déclaré une source policière.

C’est à son retour à la mi-journée au commissariat que le policier chargé de l’accueil l’a reconnu comme étant un certain Kamel, recherché pour meurtre et dont la photo avait été diffusée dans tous les commissariats de France.

«Vous avez bien fait de m'attraper, j'en avais marre»

Avant d'intégrer sa cellule de garde à vue, le suspect aurait par ailleurs déclaré à un autre policier : «c'est moi qui ai tué le petit Samir dans le parking... Vous avez bien fait de m'attraper parce que j'en avais marre», a relaté la même source policière.

L'homme a ainsi fait référence à une rixe mortelle survenue en mars dernier dans un parking souterrain de la Goutte-d'Or, dans le 18e arrondissement de Paris.

Le crâne du dénommé «Samir» avait été fracassé «à coups de casque», selon une source proche de l'enquête. Les investigations de la police judiciaire parisienne menent sur la piste de deux frères.

L'aîné s'était rendu à la police le 17 avril dernier, reconnaissant son implication. Il avait été mis en examen puis placé en détention provisoire, a indiqué la même source proche de l’enquête.

Lorsqu’il s’était rendu, l’homme avait évoqué l'implication de la victime dans un cambriolage au domicile de ses parents il y a plusieurs années, sans que cela ait pu être confirmé à ce stade par l'enquête, a appris l’AFP de même source.

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