Un homme de 45 ans a avoué avoir tué son épouse de 80 ans ce mercredi 8 novembre à Montpellier (Hérault), lui assénant une vingtaine de coups de couteau.
Il a menacé de se suicider. Un homme de 45 ans a été placé en garde à vue à Montpellier après avoir avoué le meurtre de son épouse de 80 ans, la poignardant une vingtaine de fois.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du mercredi, lorsque les secours et les services de police de Montpellier sont intervenus pour un homme qui menaçait de se suicider en se jetant du 6e étage d'un immeuble proche du centre-ville, a indiqué dans un communiqué ce jeudi le procureur de Montpellier, Fabrice Bélargent.
Maîtrisé par les policiers, l'homme, qui avait pris des médicaments et présentait une blessure au poignet, avait rapidement déclaré lors de sa prise en charge avoir tué sa femme le matin même, selon la même source.
Il avait déjà menacé de mort son épouse
Après être rentrés dans l'appartement du couple par une fenêtre, les sapeurs-pompiers avaient découvert le corps sans vie d'une femme, allongée sur le sol de la chambre, avec un coussin sur la tête. Cette femme a été identifiée comme l'épouse de l'homme interpellé, âgée de 80 ans.
Les premières constatations du médecin légiste ont révélé que la victime présentait «plus d'une vingtaine de plaies compatibles avec des coups portés avec une arme blanche», a précisé le procureur ce jeudi. L'homme de 45 ans, de nationalité marocaine et en situation régulière en France, a été placé en garde à vue au commissariat puis transféré à l'hôpital en fin de soirée en raison de son état de santé. Une enquête de flagrance du chef de «meurtre commis par conjoint» a été confiée par le parquet à la sûreté départementale.
L'auteur présumé des faits n'avait pas de casier judiciaire. Selon le parquet, il avait cependant été interpellé le 25 juin pour avoir, alors qu'il était alcoolisé, menacé de mort son épouse, rencontrée il y a plusieurs années au Maroc.
Il s'était alors vu notifier une interdiction de paraître au domicile de la victime et d'entrer en contact avec elle pour une durée de 6 mois. Le 10 juillet, son épouse avait informé les services de police de son souhait de retirer sa plainte.