Deux hommes de 22 ans ont été interpellés ce dimanche 17 décembre par la brigade anticriminalité dans le quartier de La Tronche de Grenoble (Isère) en possession d’une arme de poing et d’une kalachnikov. Les deux hommes sont connus de la justice pour leur lien avec le trafic de drogue du quartier de l'Alma.
Une planque qui se termine en belle prise pour la police. La brigade anticriminalité de Grenoble (Isère) a interpellé deux hommes âgés de 22 ans ce dimanche à 1h dans le quartier de La Tronche. Ces derniers, connus de la justice pour leur lien avec le trafic de drogue du quartier de l'Alma, étaient en possession d’une kalachnikov et d’une arme de poing.
En pleine surveillance sur des voitures volées, les officiers de la BAC ont vu arriver les deux suspects à bord d’une voiture, avant que ces derniers n’ouvrent le coffre de l’un des véhicules pour en sortir les deux armes. Les deux hommes de 22 ans ont été immédiatement interpellés puis placés en garde à vue.
Lors de la perquisition menée sur le second véhicule volée, une arme de poing a pu être retrouvée par les forces de l’ordre, selon le parquet de Grenoble questionné par le service police-justice de CNEWS. Cette source a ajouté que l’enquête avait été confiée à la police judiciaire de Grenoble.
Un lien possible entre la fusillade de samedi et la découverte de ces armes
Ce samedi, une fusillade qui a fait un blessé par balle a éclaté dans le quartier de l’Alma «pour reconquérir un point de deal», selon le procureur de Grenoble Eric Vaillant. Ce dernier a précisé que «si les enquêteurs et le parquet font évidemment le lien entre cette découverte et la fusillade de samedi soir, il est encore trop tôt pour avoir la certitude que les deux faits sont liés».
D’après Le Dauphiné Libéré, l’un des deux interpellés avait comparu en octobre dernier devant la justice dans le cadre du procès de l’équipe de malfaiteurs à la tête du trafic de drogue de l’Alma. Il avait été condamné à trois ans de prison dont deux ans avec sursis probatoire pendant deux ans, et à une interdiction de paraître à Grenoble pendant cinq ans.
Au total, une dizaine de membres du réseau ont été jugés par le tribunal correctionnel de Grenoble en octobre dernier. Des peines variables s’étalant jusqu’à huit ans de prison ont été prononcés.