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Tentative d’empoisonnement d’une enseignante dans les Yvelines lors d’un goûter : ce que l’on sait

Un élève de troisième du collège Léonard-de-Vinci à Ecquevilly (Yvelines) est suspecté par les forces de l’ordre d’avoir tenté d’empoisonner sa professeure d’arts plastiques, hospitalisé depuis les faits, en lui proposant ce mardi 19 décembre une boisson sucrée mélangée à du détergent.

Le corps enseignant une nouvelle fois victime d’une attaque directe. Lors d’un gouter de fin d’année organisé avec sa classe de troisième du collège Léonard-de-Vinci à Ecquevilly (Yvelines) ce mardi vers 17h, une professeure d’arts plastiques a frôlé la mort. 

Un des élèves de la classe, qui a eu une altercation avec cette dernière plus tôt dans la journée, lui a proposé un verre contenant une boisson sucrée mélangée à du détergent.

Rapidement prise en charge après s’être sentie mal dès la première gorgée, l’enseignante a été transporté vers l’hôpital de Meulan, distant d’une dizaine de kilomètres du collège. Les examens réalisés ont permis d’écarter tout risque concernant son pronostic vital. La professeure, souffrant d’irritations, a néanmoins fait part d’un profond choc psychologique lié à cette affaire.

Contacté par CNEWS, le parquet de Versailles en charge de l’enquête a précisé que des analyses étaient en cours afin de trouver les causes des blessures infligées à l’enseignante.

Hospitalisée jusqu’à mercredi, la professeure a finalement porté plainte ce jeudi. «On a eu ce signalement et l’enquête ne fait que commencer. Les produits de nettoyage et le détergent avaient été, certes, laissés dans cette classe, mais c’est assez détestable qu’un tel geste ait pu se faire à cet endroit-là et contre une professeure», a assuré une source proche du dossier pour Le Parisien.

Les collègues de cette professeure d’arts plastiques ont exercé leur droit de retrait ce mercredi, en soutien à la professeure, avant de reprendre les cours ce jeudi. D’après l’académie de Versailles, relayée par le service police-justice de CNEWS, la professeure n’est pas retournée travailler et elle a été mise en arrêt maladie.

L’élève suspecté s’est dénoncé, un conseil de discipline prévu en janvier

Cette même source a indiqué que l’élève suspecté dans cette affaire s’est présenté ce jeudi matin «avec sa famille à la cheffe d’établissement pour reconnaitre son geste qu’il regrette». 

Un conseil de discipline a été programmé dès la reprise des cours en janvier, alors que plusieurs entretiens avec des élèves de la classe ont également été planifiés. Une gendarme référente sera présente dans la classe pour préciser les modalités de l’enquête et communiquer le contact de la gendarmerie pour les élèves souhaitant témoigner.

La directrice académique de l’Éducation nationale des Yvelines, ainsi que le recteur et la totalité des équipes académiques ont font part de leur soutien face à cet acte «inacceptable». Conformément à la demande de la direction du collège, le Centre Académique d’Aides aux Écoles et aux Établissements (CAAEE) va venir en soutien pour accompagner la vie scolaire et l’ensemble des équipes pédagogiques.

Un large dispositif d’accompagnement et de soutien psychologique ont été mis en place pour accompagner la victime dans cette épreuve. Ce dernier a intégré un accompagnement par un psychologue du Centre académique d’aide aux écoles et établissements et une protection fonctionnelle. 

une 2E affaire en milieu scolaire dans les Yvelines en une semaine

Il y a quelques jours, une affaire de menaces de mort proférées par un élève de terminale à son professeur de mathématiques dans les Yvelines avait déjà secoué le monde éducatif.

L’élève de 17 ans, scolarisé dans un lycée privé du Chesnay-Rocquencourt, avait fait part de ses intentions en anglais sur son compte Instagram. «Je jure devant Dieu que si je vois ce pédé à la sortie de l’école, je vais l’agresser et le battre à mort», avait assuré le jeune homme sur le réseau social.

Interpellé dimanche matin à son domicile, il a été présenté à un juge des enfants puis remis en liberté ce mardi après deux jours de garde à vue. Une audience devant le tribunal des mineurs a été programmé le 29 février prochain. En attendant, l’élève de 17 ans a été placé sous contrôle judiciaire et il a l’interdiction d’approcher son lycée.

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