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Chants antisémites dans le métro parisien : un mineur reconnu coupable d'«injure publique en raison de la religion»

L'un des huit adolescents interpellés pour avoir tenu des propos antisémites dans le métro parisien en octobre dernier a été reconnu coupable d'«injure publique en raison de la religion», ce mardi 2 janvier.

Il est l'un des huit mineurs à avoir entonné des chants antisémites dans le métro parisien en octobre dernier. Poursuivi par le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour apologie de crime contre l'humanité et injures publiques en raison de la religion, cet adolescent mineur a été reconnu coupable d'«injure publique en raison de la religion», ce mardi 2 janvier. 

Il a cependant été relaxé concernant les faits d'«apologie de crime ou délit contre l’humanité». Le mineur sera fixé sur son sort le 20 juin 2024 à 13h30, a appris CNEWS de source judiciaire. 

Le tribunal pour enfants a cependant maintenu «une mesure éducative judiciaire provisoire» déclinée en un «module insertion» et un «modèle réparation». 

Une vidéo rapidement devenue virale 

La vidéo, dans laquelle on entend un groupe de jeunes scander des propos antisémites, avait fait le tour des réseaux sociaux. Les huit adolescents, âgés de 11 à 16 ans, s'étaient filmés le 31 octobre, dans la ligne 3 du métro parisien, alors qu'ils chantaient «N*que les juifs», «Vive la Palestine» ou se disaient encore «fiers» d'être «des nazis».

Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, avait dénoncé des propos «choquants, inadmissibles, indignes», tandis que la RATP avait condamné ces propos «abjects» «avec la plus grande fermeté».

Des mesures éducatives provisoires

Signalés au parquet par la préfecture de police, la RATP et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) ces jeunes avaient été rapidement placés en garde à vue. Sept d'entre eux, domiciliés en Seine-Saint-Denis, ont comparu devant le tribunal pour enfants de Bobigny en novembre. 

D'après une source proche du dossier, tous viennent de familles bien insérées et seuls deux d'entre eux étaient déjà connus des services de police, pour des délits mineurs.

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