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Deux ans ferme pour une femme qui battait son ex-compagnon

Les trois ans de prison avec sursis de Zakia Medkour sont assortis d'une mise à l'épreuve comprenant l'obligation d'une activité professionnelle, d'un suivi médical et de l'obligation de rembourser des dommages à la victime. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Une femme poursuivie pour avoir infligé pendant quinze mois des violences graves à son ex-compagnon Maxime Gaget a été condamnée vendredi en appel à Paris à deux ans de prison ferme et trois ans avec sursis.

Les trois ans de prison de Zakia Medkour sont assortis d'une mise à l'épreuve comprenant l'obligation d'une activité professionnelle, d'un suivi médical et de l'obligation de rembourser des dommages à la victime. 

«Une arithmétique de l'horreur»

En première instance, le tribunal l'avait condamnée en mai 2015 à trois ans de prison, dont 18 mois ferme, et plus de 200.000 euros d'indemnisation. Le parquet qui avait requis cinq ans ferme, soit le maximum encouru, avait fait appel. "Je m'attendais à beaucoup plus, même si on s'approche d'une sanction un peu plus juste", a réagi Maxime Gaget, "soulagé que cette affaire soit enfin terminée. Pour moi, une nouvelle vie commence". Lors de l'audience, l'avocate générale avait de nouveau réclamé cinq ans de prison mais avec une partie, non quantifiée, assortie d'un sursis.

Ce dossier est "une arithmétique de l'horreur", avait résumé la magistrate en rappelant le long calvaire de violence subi par la victime, humiliée, battue, torturée. Elle avait également retenu le vol de documents d'identité, l'escroquerie et la menace. La représentante du ministère public avait toutefois reconnu une évolution dans le comportement de Zakia Medkour qui depuis les faits a entrepris une thérapie, ne s'est plus montrée violente et a présenté des excuses à la victime.

 

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