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Rythmes de travail : 150 policiers en arrêt maladie dans l'Hérault et les Pyrénées-Orientales

Ces policiers protestent contre le rejet par la direction centrale de la police nationale d'un aménagement d'horaires.[AFP]

Quelque cent-cinquante policiers, appartenant pour l'essentiel au service Police secours, étaient mardi en arrêt maladie pour «burn-out» dans l'Hérault et les Pyrénées-Orientales afin de protester contre leurs rythmes de travail, a-t-on appris de sources syndicales.

David Leyraud, responsable régional adjoint de l'Alliance police nationale pour l'Occitanie évoque «plus de cent-cinquante policiers» en arrêt maladie. Bruno Bartocetti, responsable sud de la France pour SGP Police-FO parle d' «environ cent-cinquante». C'est le triple du chiffre annoncé mercredi dernier.

Parti du commissariat de Sète-Frontignan (Hérault) il y a une semaine, le mouvement de protestation touche également aujourd'hui trois autres villes de l'Hérault (Agde, Béziers et Montpellier) et Perpignan (Pyrénées-Orientales), selon les mêmes sources. 

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Médecine du travail et psychologues

Il a un impact important sur le terrain car il affecte essentiellement des fonctionnaires de Police secours répondant au 17 et certains membres de la Brigade anticriminalité (BAC). Il y a trois semaines, quelque cent-cinquante policiers héraultais avaient saisi médecine du travail et psychologues, a également indiqué Bruno Bartocetti. 

Ces policiers protestent contre le rejet par la direction centrale de la police nationale d'un aménagement d'horaires qui leur aurait permis d'avoir un week-end sur deux complètement libre contre un sur six actuellement. Ce projet préconisait un allongement des heures quotidiennes de travail.

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